En mission dans les quartiers sensibles.

De la cité des Oeuillets à celle de Carcassonne

18 Mai

De la cité des Oeuillets à celle de Carcassonne

« Kenza, Marouane, Yousri, le Rocher en vacances, allez, venez, on va tous chez Benoît, allez, venez, sa famille est hallah (= « trop bien ! ») ! ». Sur l’air de « Toi plus moi », les trois enfants chantent à tue-tête dans la voiture qui nous mène chez les parents de Benoît, pour troquer leurs cités des Œillets et de la Poncette contre celle de Carcassonne ! Après un peu de timidité à l’arrivée, qui permet de gentils « Bonjour Madame, Bonjour Monsieur », les vacanciers prennent vite leurs marques dans la maison familiale et découvrent avec joie le fonctionnement de l’orgue de Barbarie. Quelques heures plus tard, nous retrouvons Marouane en train de jouer aux playmobils dans la chambre d’Aymeric tandis que Yousri tond la pelouse avec Grégoire, et que Kenza et Sixtine enchaînent les pirouettes sur le trampoline. L’après-midi est l’occasion de découvrir ce qu’est une ortie au cours d’une grande promenade à travers la campagne, au terme de laquelle nous visitons un agnelage. Il est touchant de voir à quel point ces enfants, dont le père est absent, se fondent avec bonheur dans cette vie familiale paisible et insouciante. Après avoir dévalé les chemins avoisinants en courant ou en « luge sur herbe » pendant des heures entières, construit des cabanes et arpenté les remparts de Carcassonne, les enfants aident à préparer la salade ou à mettre le couvert. Kenza nous rappelle même à l’ordre un soir que nous avons oublié de faire le bénédicité ! Ces trois jours passent à toute vitesse, et certains ont du mal à contenir leurs larmes au moment du départ… Mais c’est le signe que ce camp a été pour tous une vraie bouffée d’air et que de vrais liens se sont tissés !

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