En mission dans les quartiers sensibles.

Sur les pas de Vercingétorix

Nous sommes le 8 juillet. Il est 8h30, les voitures sont pleines d’ados et de valises : nous voilà partis pour Marcheseuil, petit village tranquille planté au milieu du Morvan. Quelques heures plus tard, à la sortie de l’autoroute, une remarque de Soubou nous fait sourire : « Eh, regardez, c’est maintenant qu’on va voir des vraies vaches ! » La semaine s’annonce bien… La plupart des 12 jeunes que nous emmenons avec nous n’ont jamais campé, c’est une grande première pour eux. Le soleil est au rendez-vous, les ados sont ravis d’être là et se prennent au jeu des services – cuisine, vaisselle et ménage. Même les garçons qui n’ont jamais touché à une éponge de leur vie s’y mettent. C’est beau de voir les changements qui s’opèrent en eux au fil des jours.

Le deuxième jour, nous partons au lac des Settons pour la journée. Au programme : baignade, bronzette, pique-nique et canoë ! A deux par bateau, nous prenons d’assaut le lac en chantant et en riant, en nous éclaboussant avec nos rames, en sautant à l’eau de temps en temps pour nous rafraîchir.

Le théâtre d’Autun nous voit débarquer le lendemain après-midi. Le jeu de piste peut commencer, Khadidja a trouvé le premier message à décoder. « Mais ça veut rien dire ! » s’exclame-t-elle en découvrant la suite de lettres sans logique qui s’étale sur le papier. Quelle galère ! Finalement, nos deux équipes parviennent à comprendre le système. Les lettres s’alignent petit à petit sur leurs feuilles, rendant son sens au message. Les jeunes s’élancent le long du chemin qui les mène à la porte d’Arroux où ils découvrent un deuxième message qui les mènent au Temple de Janus. Sous ses vieilles pierres, il garde jalousement l’étendard de César, promis au vainqueur du grand jeu. Le soir, nous rejoignons les Autunois pour la rediffusion du match final de l’Euro. Malgré la défaite de la France, c’est un beau moment aux accents patriotes que nous vivons tous ensemble !

La journée qui suit est plus calme, en fin d’après-midi nous partons à l’assaut de la montagne du Bard, culminant à 554 mètres… Même en sachant qu’il n’y aura aucune surprise là-haut, les ados prennent leur courage à deux mains et montent la pente qui est quand même bien raide, il faut le dire ! En haut, une vue magnifique à 360° sur le Morvan nous attend. « On dirait une carte postale. » s’exclame une des jeunes, émerveillée. Nous allons ensuite à la rencontre des fermiers du village, très contents de partager leur expérience aux ados intéressés de savoir comment se passe la traite des vaches.

Le lendemain, nous passons la journée à Alésia ; découverte du musée et petite démonstration d’un entraînement de soldats gaulois. Enfin, le dernier jour se passe entre tir à l’arc le matin, accrobranche l’après-midi et barbecue festif le soir.

Tèques, ping pong, jeux d’équilibristes sur la slackline, parties de foot et de Dooble et veillées très animées ont également rythmé cette belle semaine. Les journées denses et bien remplie ont été de belles occasions de se dépasser, de changer d’environnement et de découvrir la campagne, de se pencher un peu sur l’histoire de France, de grandir en maturité et en initiatives.

Le 14 juillet, c’est la tête remplie de beaux souvenirs que nous rentrons à Paris. A en croire les sourires qui illuminent tous les visages, les jeunes sont aussi heureux que nous de ce beau camp!

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