En mission dans les quartiers sensibles.

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Actualité récente du Rocher

Vacances de la Toussaint pour les enfants aux Mureaux !

Branle-bas de combat : l’affreux Rastacouette a enlevé la princesse Frénégonde et la retient prisonnière, gardée entre les griffes de son dragon maléfique. Mais ici, les valeureux enfants ne sont pas du genre à se laisser faire … Connaissant leur bravoure, le Roi Arthur a donc fait appel à eux pour l’aider à la sauver.

A partir de mardi 23 octobre, les enfants de cités de Bizet, Debussy, la Vigne-Blanche et les Bougimonts se sont tous mélangés pour former 4 équipes. Afin de délivrer la douce, nos valeureux combattants devaient déjà la localiser. Pour ce faire, trouver auprès des elfes des bouts de carte semés aux 4 vents, puis les réunir. Chacun des elfes – 5 au total – avait donc préparé des petites épreuves pour éprouver l’adresse et l’esprit d’équipe. Pyramide humaine, jeu de Kim, ou encore jeu de la radio étaient au programme. Mais ce n’était pas tout : Rastacouette avait aussi envoyé ses redoutables corbeaux pour semer la zizanie dans les équipes pendant leur trajet d’un elfe à l’autre. Bravant le froid et les corbeaux, mus par la bonne humeur et l’envie de sauver Frénégonde, les enfants ont finalement réussi à rassembler la carte. L’équipe des Licornes a réussi en première à réunir les 5 fragments pour les ramener au Roi Arthur.

Prochaine étape : approcher le dragon puis le combattre. Courses en sac, relais, … nul doute que nos jeunes Muriotins viendront à bout de ce dragon, pour défaire Rastacouette et fêter les noces du Roi Arthur avec la Princesse Frénégonde.

Un grand merci aux prépa’ de ND du Grandchamp – Louis, Côme, J-B, et Karell – ainsi qu’à Capucine, Dauphine et Marie-Morgane, sans compter Rachid qui a jonglé en cuisine pour nous procurer de quoi carburer et partager des repas dans l’amitié !

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Grand camp avec les irreductibles gaulois !

16 juillet 2018. Le grand jour est arrivé ! Les aventuriers juniors de Bondy, des Mureaux et de Toulon La Beaucaire partent en camp, ce moment si attendu dans la vie d’un aventurier junior. Cette année, ils découvrent la Provence dans un village aux confins du Mont Ventoux.

La joyeuse troupe compte 30 enfants, et presque autant d’animateurs. Ensemble ils vont passer une semaine sous la tente, au grand air, hors de la cité et de ses tensions ; un séjour d’aventures et d’émerveillement, indispensable pour des enfants en pleine croissance. L’occasion également, de vivre une page d’histoire tout en s’amusant : un tour des spécialités culinaires gauloises est prévu pour prouver à César que la Gaule mérite de rester libre.

S’émerveiller devant un papillon
L’enjeu du camp ? Apprendre à ces enfants de différentes cités à vivre ensemble pour leur permettre de s’épanouir pleinement dans le cadre proposé. La plupart d’entre eux, ont d’ailleurs reçu, durant l’année, un polo vert brodé au nom du groupe, signe de leur engagement à suivre les règles, les lois et à donner le meilleur d’eux-mêmes. Passé les peurs d’un jeune de cité qui quitte son confort, ses parents et ses écrans, les enfants reviennent aux choses essentielles. Ils redécouvrent les joies simples de l’enfance : s’émerveiller devant un papillon, galoper dans la prairie, crier de joie en découvrant une vigne… Toutes ces choses jusqu’alors inconnues !

Progresser par de petites actions concrètes
Entre les nuits sous la tente et les réveils parfois difficiles, les olympiades, le concours cuisine, les jeux de toutes sortes, les histoires au coin du feu, sous les étoiles, les aventuriers juniors n’ont pas le temps de s’ennuyer ! C’est aussi pour nous, animateurs, l’occasion de rencontrer personnellement chaque aventurier, en étant présent à chaque instant de la journée, et en le faisant progresser par de petites actions concrètes, à travers les 5 principes de la loi des Aventuriers Juniors : dire la vérité, parler respectueusement, penser aux autres, ouvrir ses yeux et ses oreilles, semer la joie et la paix… Autant de petites règles dans la vie de camp qui font faire au jeune des progrès immenses, et contribuent à le construire, sous un regard aimant et exigeant. Cette semaine de camp, clé de voûte de la pédagogie du Rocher, est une belle récompense concluant l’année écoulée avec ces enfants.

 

Apolline
volontaire à Bondy 2017-2018

Des vacances pour oser la rencontre

Durant l’été, l’antenne de la Beaucaire (Toulon), a fait le pari de partir une semaine en vacances à Nîmes avec plusieurs familles du quartier, soit un total de 30 participants ! L’occasion rêvée pour tisser des liens forts lors de moments privilégiés, et de construire des ponts entre 2 mondes.

« Et toi, ton été ? », « Alors, qu’as-tu fait ? » Les questions fusent en cette rentrée… Dans notre quartier, l’interrogatoire se résume souvent à : « Es-tu allé au Bled ? ». Si oui, le vacancier se lance dans un long récit ponctué de mille anecdotes ; autrement la réponse est succincte, et on devine vite que la famille est restée, souvent avec un grand sentiment de solitude, dans cet univers de béton. Le Rocher veut offrir une alternative, la joie de pouvoir partir quelques jours en France, avec d’autres, loin des tracas du quotidien. Cet été, nous avons proposé notre camp à cinq familles afin de permettre des relations personnelles entre chaque participant. Nous ne sommes pas un club de vacances, simplement quelques-uns à vouloir vivre un temps fort avec nos voisins de quartiers.

Désormais, ces familles se verront différemment
Lors de l’inscription, – au moment d’oser l’aventure, chaque participant a signé une charte l’engageant à ne pas critiquer les autres et à prendre part à toutes les activités. Chacune des familles nous a fait part alors de son appréhension de partir avec untel ou tel autre. Car, dans la cité, véritable village, tout le monde se connaît sans vraiment se connaître, et la peur liée aux conditions de vie vient souvent menacer la confiance entre les habitants. Pourtant la grâce du Rocher opère et chacun fait le pari de venir, touché de faire partie cet été des ‘‘privilégiés’’ qui séjourneront avec nous. Mais nous sommes les plus chanceux d’entre eux ! Quelle joie immense de « se risquer » nous aussi, en vivant nos premiers jours de vacances avec eux ! Durant le camp, chaque journée se concluait par un moment privilégié entre adultes afin de partager ce qui nous avait le plus touché. Imaginez : dans la campagne nîmoise, sous le ciel étoilé du mois d’août, une femme confie à une autre : ‘‘Tu sais Françoise*, j’avais peur de partir avec toi, et je réalise qu’ici, en dehors du quartier, j’apprends à te voir autrement. C’est ma plus belle surprise de la journée. Je réalise que nous avons tous une sacrée carapace à la Beaucaire, on n’a pas le choix, faut se protéger, mais ici on est sans doute nous tous un peu plus nous.’’ Une autre femme plus discrète ce soir-là, me dira, les yeux embrumés de larmes, la voix un peu cassée : ‘‘Tu sais Inès, moi aussi, je n’avais aucune envie de partir avec d’autres, si je me suis inscrite au camp du Rocher c’était pour l’équipe et mes enfants, j’avais si peur… c’est tellement beau ce que l’on vit ici ’’. Ces familles, au-delà de quelques jours de vacances vécus ensemble, se verront différemment dans le quartier désormais.

Se parler et soulager les maux
Pour nous, l’équipe du Rocher, l’enjeu du camp était de partager à ces familles ce que nous avons, pour la plupart, la chance de vivre dans nos familles : quelques jours à la campagne, portables éteints pour accueillir les moments présents. Notre séjour était ponctué de promenades, grandes tablées, découvertes des traditions de la région, jeux parents-enfants pour resserrer les liens, conseils de famille pour prendre le temps (si souvent volé par les tâches du quotidien) de se parler et de poser les mots pour soulager les maux. Avec 30 participants, le défi était de taille ! Mais rien n’a entamé la bonne humeur, tout le monde se sentant si gâté d’être là. Les habitants nous ont stupéfaits par leur gratitude, les volontaires, eux, nous ont bluffés par leur sens du service et de l’investissement.

Finalement, c’est simple de partir en vacances avec des personnes si différentes lorsque chacun a le désir d’accueillir l’autre tel qu’il est. Souhaitons qu’en cette rentrée, les merveilleux souvenirs de cet été adoucissent les peurs des habitants revenus dans leur quartier !

Inès et Nicolas
responsables de La Beaucaire 2015-2018

Le Plan Pauvreté, qu’en pensez vous?

A la suite de l’annonce du Plan Pauvreté par le Président de la République, nous nous sommes interrogés sur son contenu.

Parce que nous sommes concernés, nous avons eu envie d’en débattre.

Cela a pris la forme d’un échange entre parents: quelles sont les mesures annoncées ? Que manque-t-il ? Qu’avons nous à proposer pour les familles pauvres ?

Étonnamment, nos points de vue peuvent être très différents sur ce sujet brûlant d’actualité.

Dans tous cas, nous sommes persuadés de la nécessité d’associer les personnes qui vivent dans la pauvreté et de faire alliance pour que ce plan soit une réussite.

Molière en scène !

L’année dernière, Le Rocher de Marseille a monté un atelier théâtre ayant lieu chaque mercredi après-midi avec 10 collégiens et collégiennes de Campagne Lévêque.

Après 4 mois de découverte du théâtre et d’improvisations, nous nous sommes lancés avec les jeunes dans les répétitions d’un spectacle de théâtre mettant en scène deux extraits de pièces de Molière.

Un véritable groupe s’est formé petit à petit au grès des séances de travail, des sorties et des soirées passées ensemble.

Au bout de 9 mois de travail, de joie et de défis, nous étions heureux d’aboutir à la présentation du spectacle devant les proches des jeunes et dans une véritable salle de spectacle !  Ce fut un grand succès et les jeunes, comme les animateurs, pouvaient être fiers et heureux de présenter leur oeuvre commune ! En voici la découverte en exclusivité…

Camp d’été Aspirants en Ardèche

« Pour les Aspirants de Marseille (création d’un groupe de 10 collégiens cette année 2018), nous souhaitions partir longtemps avec eux en camp afin de les faire progresser sur du long terme et de créer une véritable cohésion de groupe forte. Pour cela, nous avions fait le choix de les emmener en pleine nature, totalement coupés de leur univers marseillais et de leurs habitudes. Tout ne fut pas facile, mais que se fut beau !

10 jours durant, nous avons vécu en communauté la vie de camp en Ardèche. Sous tente, nous vivions au bord d’une rivière en pleine forêt ardéchoise où nos seuls voisins étaient les bergers ou le gibier. Après un besoin d’adaptation naturel et parfois délicat, nous avons pu leur faire vivre des expériences fortes leur apprenant le sens de la communauté et du service, du dépassement de soi, de la nature et de la simplicité.

A force d’efforts répétés, chacun trouvait un plaisir à vivre le grand jeu autour des batailles de fortin et de prise de foulards, à se dépasser pour réussir le concours cuisine ou durant deux jours de Jeux Olympiques pendant lesquels les courses de chars, les défis d’équipe et le parcours du combattant venaient rapprocher tout le monde.

Chaque soirée voyait les aspirants heureux de chanter ensemble et d’aborder des sujets de discussion plus profonds que ceux de d’habitude. Un esprit aspirant soufflait sur notre camp.

Plusieurs jours en dehors du lieu de camp venaient compléter le programme. Nous avons ainsi pu assister au passage du Tour de France (discipline encore inconnus des aspirants) mais aussi visiter un fameux château local et se baigner avec joie dans un grand lac naturel.

L’émouvante cérémonie de remise des talents, lors de notre dernière soirée, est ainsi venu récompenser les efforts de chacun et nous montrer tous les efforts réalisés par les jeunes. Ce camp restera ainsi une expérience forte partagée par tous et permettant d’avancer avec confiance dans l’avenir. »

Thibaud, volontaire en service civique 2017-2018

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Camp d’été Primaires à Gémenos

« Le 7 juillet dernier, Le Rocher de Marseille emmenait 10 enfants du primaire, accompagnés tout au long de l’année, en camp d’été près d’Aubagne au cœur de la Provence.

Pendant cette semaine, les enfants ont plongé dans l’univers des indiens en partant à la découverte d’une nouvelle contrée sauvage. Les Sioux, les Apaches et les Iroquois ont chacun installé leur campement pour conquérir une nouvelle terre qu’ils ont dû défendre face aux autres tribus.

Les jeunes de Campagne Lévêque ont ainsi appris à vivre en communauté, dans la nature, à dormir sous la tente pour la première fois pour certains d’entre eux, à faire la cuisine avec peu de moyens matériels et à se dépasser dans toutes les activités. Olympiades, veillées, jeux d’approches, randonnée au massif de la Sainte Baume, baignade à la mer, constructions de cabanes, bérets et repas partagés ont rythmé toute notre semaine.

L’un des grands enjeux de ce camp était, de loin, l’expérience partagée de la vie en communauté. Chacun vient avec ses habitudes propres et doit s’adapter aux règles du camp. C’est un vrai travail et petit à petit les efforts de chacun se font sentir et portent du fruit ! Perdre aux jeux n’est désormais plus une catastrophe, faire la cuisine n’est plus réservée aux adultes et marcher dans la nature et chanter sous les étoiles deviennent un vrai plaisir !

Le camp a été une véritable réussite que ce soit du côté des jeunes comme du côté des animateurs. Chacun a su dépasser ses propres limites et les enfants sont revenus très fières de leurs exploits. La cérémonie de remise des talents le dernier soir, a permis de finir en beauté cette belle semaine passée ensemble et de mettre ainsi en valeur les efforts que chaque enfant avait fait pour le bien du camp. »

Thibaud, volontaire en service civique 2017-2018

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Les aventuriers sur l’ile de Stagadon

« La semaine dernière, avec les aventuriers on est parti en camp. On a passé deux jour dans la maison des sorcières, en breton, Kerangomar. Pendant ces deux jours, nous avons fait un festin de vikings, nous nous sommes rendu à la plage où nous avons rencontré plein de gens sociables. Plus tard dans la journée nous nous sommes rendu au bar pour visionner la demi-finale France/Belgique. C’était le feu !!!

Ensuite, on s’est rendu sur une ile. Pour y parvenir nous sommes partis en bateau à voile. Pendant plusieurs heures, nous avons navigué au soleil. Puis, on s’est un peu trop éloigné et quand on a voulu revenir, la marée était contre nous. La remonté a été compliqué. Au bout de deux heures de combat contre le vent nous avons commencé à désespérer. A ce moment un bateau à moteur est venu nous tracter. Sur le trajet, fatigué, avec le mal de mer, j’ai vomi. #GrosseGalère

Une fois arrivé sur l’ile c’était le paradis, l’eau était bleu turquoise, c’était paisible, le sable était fin et le couché de soleil était magnifique !

Le lendemain, nous avons fabriqué des cannes à pêches pour pêcher à la touche et nous nous sommes baignés. On a pêché toute la soirée, la pêche a été bonne, on a eu plein d’algues !

On a rencontré Yannick, un spécialiste en la matière, il nous a donné plein de conseils et en 30 minutes on a cassé trois cannes ! Au bout d’une heure, on avait vraiment plus la pêche.

Le lendemain, tôt le matin, nous nous sommes rendu dans des grands rochers pour le lever du soleil et prendre plein de photos avec les animateurs. Nous en avons pris des magnifiques. Téma les flammes !!

Dans l’après-midi, j’ai fait un piège à lapin mais ils n’ont pas apprécié les appâts que j’avais mis, ils préféraient les biscottes à ce qu’ils m’ont dit dans un mot. Dédicace à MAYA

Le dernier jour nous avons pêché des couteaux (coquillage) et des crabes qu’on a dégusté pendant le repas. D’ailleurs pendant la pêche, un couteau a massacré le doigt d’un animateur. C’était dégueu.

Les crabes n’étaient pas bien garnis car ce n’était pas la saison. Nous avons quand même réussi à en attraper une bonne dizaine. #Warrior

Merci à Bruno, Gabriel, Antoine, Irénée. Merci à l’association AJD et en particulier à O’mahe, Maya, Caliste, Théo, Yannick et Thiphaine.

A bientôt pour de nouvelles aventure, »

Harouna

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Un weekend au Rocher de Grenoble

« Nous avions reçu des newsletters, des textos, nous nous étions appelées etc., mais cela ne suffisait pas. Ce n’était effectivement pas assez à nos yeux pour visualiser la mission de notre chère Camille, volontaire en service civique au sein de la cité du Mistral à Grenoble. Il nous a fallu vivre cette petite immersion de 24 heures pour découvrir son quotidien et son rôle auprès des familles.

Le pied à peine posé sur le quai de la gare, nous voilà parachutées au milieu d’une activité famille : barbeuc au bois français, baignade dans le lac et olympiades avec les enfants. Quel émerveillement pour nous de voir la simplicité avec laquelle les relations se créent et la complicité qu’on peut établir avec chacun d’entre eux et les mamans. Quelques coups de soleil plus tard, il est temps de rejoindre la cité, et de rencontrer les 3 poules élevées avec amour par les volontaires, qui nous emmènent ensuite visiter le centre-ville pour la soirée.

Après une bonne nuit de sommeil et un petit-déjeuner royal à la coloc des volontaires, nous avons juste quelques mètres à franchir pour nous retrouver dans l’église du quartier. Puis nous enchaînons par une invitation à déjeuner chez Lætitia et Olivier pour fêter les 7 ans de leur fille Tifany avec ses deux frères Connor et Duncan. L’ambiance est festive et nous nous tenons à carreau : les enfants ont instauré une règle d’or , pour chaque gros mot qui nous échappe, nous avons droit à un gage !

L’horloge tourne, et l’heure de notre train approche… Les volontaires nous déposent à la gare avant de rejoindre les montagnes grenobloises pour une rando, que nous aurions tant aimé partager avec eux ! »

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Molière en scène à Marseille !

Cette année Le Rocher de Marseille a monté un atelier théâtre ayant lieu chaque mercredi après-midi avec 10 collégiens et collégiennes de Campagne Lévêque.

Après 4 mois de découverte du théâtre et d’improvisations, nous nous sommes lancés avec les jeunes dans les répétitions d’un spectacle de théâtre mettant en scène deux extraits de pièces de Molière. Un véritable groupe s’est formé petit à petit au grès des séances de travail, des sorties et des soirées passées ensemble.

Au bout de 9 mois de travail, de joie et de défis, nous étions heureux d’aboutir à la présentation du spectacle devant les proches des jeunes et dans une véritable salle de spectacle !  Ce fut un grand succès et les jeunes, comme les animateurs, pouvaient être fiers et heureux de présenter leur oeuvre commune ! En voici la découverte en exclusivité…

Toi aussi, viens mettre tes talents au service de la cité !

 

Camps chantier de « ouf » à Esparon

« Curieux de voir ce qu’avait vécu Louis pendant son année de service civique, je lui avais simplement répondu « ok pour le camp début juillet ». Sans trop me poser de questions je troquais mon costume pour une paire de chaussures de marche et un short. Dans le train pour Grenoble j’imaginais que ces quelques jours se résumeraient surtout par des promenades dans la montagne et de franches rigolades autour de mousses bien fraîches.

Mais en arrivant au Rocher, j’ai rapidement réalisé que j’avais aussi quitté le confort de mes weekends entre amis et en famille pour partir à la rencontre des jeunes « aspirants » de Mistral.

Nous voilà donc partis pour trois jours de camp chantier à Esparon, chapelle-refuge dans les montagnes du Triève avec 10 jeunes du « tierquar ». Transformés en bûcherons, en carriers ou en maçons la journée, ce sont de réels troubadours le soir qui finirent par réécrire une chanson bien connue:

« Debout les gars réveillez-vous, il va falloir en mettre un coup,

Debout les gars réveillez-vous, on va à Esparron »

Une fois le muret érigé et le bois rentré pour l’hiver, direction Autrans pour une récompense bien méritée : de la luge d’été ! Après 3 descentes décoiffantes pour certains et qualifiées de « ouf » ou de « magnifiques » par d’autres. Nous avons terminé le séjour à la fan zone de Autrans pour voir le match.

Nous rentrons à Grenoble fatigués mais satisfaits, fiers et comblés de souvenirs et de sourires !

Outre la belle randonnée promise je repars de cette semaine en retenant surtout que l’accueil et la rencontre de l’autre apportent beaucoup plus de chaleur et d’énergie qu’une bière, même fraîche. »

 

Un camps comme en famille

« Depuis mon arrivée en décembre, je ne compte plus toutes les choses incroyables que j’ai pu vivre au Rocher de Grenoble. Je n’avais cependant pas encore participé à un camp famille.

Les vacances de Pâques m’ont permis de découvrir cette joie !

Le concept est simple mais ambitieux : partir à plusieurs familles quelques jours en vacance, dans une maison qu’on nous prête très gentiment, et vivre tous ensemble notre quotidien à la montagne !

C’est donc à une trentaine que nous avons déposé nos valises à Miribel-les-Echelles, entre l’équipe des volontaires et les familles : irakiennes, algériennes, françaises, maoraises et congolaises, nous allions de 8 mois à 40 ans, en passant par une ribambelle d’enfants, d’ados, un défi de taille ! Et nous avons passé 5 jours de bonheur au cœur de la Chartreuse.

Balades, grands jeux, visite à la ferme, joies de la cuisine et longs repas, la douceur des vacances nous a fait oublié pour quelques instants notre quotidien citadin. Et les tisanes au coin du feu où les discussions crépitaient chaleureusement le soir comme les bûches, nous faisaient savourer ces instants d’éternité.

Comme en famille : de franches rigolades, comme en famille : quelques pleurs d’enfants, comme en famille : des mères rivalisant de savoir-faire culinaire, comme en famille : tout le monde met la main à la pâte ! comme en famille : des cabanes dans les arbres, comme en famille : les enfants sont les enfants de tout le monde et comme en famille : une petite pointe au cœur lorsque arriva le moment des adieux… » Camille E.

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Plus loin, plus haut, plus fort !

Plus loin, plus haut, plus fort ! Nos cinq jeunes de primaires se sont dépassés pendant trois jours de camp bien rythmés à Gémenos.

Notre escapade s’est ouverte avec une belle journée ensoleillée dans le parc naturel de Saint-Pons. Après quelques jeux dans la prairie, nous nous lançons tous courageusement dans une randonnée sur des chemins plus escarpés. Les quelques centaines de mètres de dénivelés sont bien vite passés grâce aux énigmes, chansons et longues discussions et nous obtenons bientôt notre récompense avec une belle vue sur la région d’Aubagne ! Après une soirée jeu d’approche dans la forêt toute sombre aux bruits mystérieux, où chacun aura pu braver ses peurs, suivie d’une bonne nuit de sommeil, la journée qui nous attend le lendemain est toute aussi sportive. Le matin est consacré à un atelier de flèches polynésiennes avec un concours de lancers entre nos deux équipes. Après un bon repas, nous nous lançons dans un parcours du combattant : après dix tours autour d’un bâton chacun fonce, un peu groggy, pour des sauts de grenouille, une araignée à escalader et un pont de singe, avec les encouragements de tout le monde et la musique de Rocky comme fond sonore ! Dans ce parcours viril, c’est pourtant Djena qui s’impose avec le meilleur temps ! Encore une belle journée qui se termine par des luttes acharnées sur une bâche bien glissante (bon…au début c’était juste une partie de béret) et une veillée.

Enfin, pour notre dernière journée, après avoir frotté et lustré tous les recoins de notre « villa », nos deux équipes construisent chacune un char pour une course à toute vitesse, avec relais et changement de pilotes. Trois jours de bonne humeur et de soleil, où les enfants ont pu se dépenser, découvrir leurs talents et apprendre à former un beau groupe… Une grande joie pour eux comme pour nous !

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« La facilité de la rencontre et l’implication de chacun donnait une force magique »

Témoignage de Zohre, une amie de Marie venue passer un we au Rocher de Grenoble :

« Mon weekend à Grenoble était à la base pour voir une amie volontaire et sa vie au sein du Rocher. Je m’attendais à passer un weekend comme les autres comme quand on était à Paris, mais cette fois version Grenoble !

Cependant, rien à voir avec ce que j’imaginais ! Ces deux jours étaient avant tout intenses et riches en émotions. Le travail organisationnel, l’animation de rue, le goûter pour les enfants de la cité et leurs familles, la conférence  : tout était absolument fantastique. L’interaction entre les gens, la facilité de la rencontre et l’implication de chacun donnait une force magique et surtout l’envie de continuer.

Face aux conditions pas toujours faciles, nous, nous avons besoin d’une épaule, d’une oreille, d’une main tendue. Nous avons besoin de nous réunir avec tous nos différences, de s’écouter, de se rassurer et de s’aider. On ne peut peut-être pas changer le monde. Mais on peut essayer de donner le meilleur de soi-même et de se soutenir. Les volontaires du Rocher travaillent avec du cœur et comme on dit :  ce qui vient du cœur va droit au cœur.

Vivre cette expérience m’a permis de me souvenir des aspects de la vie que j’avais oublié dans la routine des grandes villes. Elle m’a donné la joie et la positivité. Qu’est-ce qui m’a marqué le plus ? C’est sans doute ces gens simples avec leurs vrais sourires et leurs attitudes positives. Parfois, on oublie que le bonheur est tout simplement dans les choses simples qui nous entourent… »

Le Rocher de Grenoble : Carnaval 2018

« Bien après la date du Carnaval de l’année 2018, nous avons pu voir le 25 avril, dans les rues du quartier Lys Rouge et Mistral, un joli défilé déguisé et rythmé. La Maison Des Habitants (MDH) en collaboration avec un groupe de percussionnistes et tous les acteurs du quartier ont participé à l’organisation de cet évènement.

La première étape était de maquiller le visage des habitants du quartier avec des masques colorés. C’est donc au cœur du Lys Rouge qu’est né le début des festivités :

Au fur et à mesure des préparatifs, nous avons été rejoints par les enfants de la MJC déguisés en égyptiens – et les percussionnistes. 

Une fois tout le monde prêt, et les nouveaux arrivants réunis, le défilé a pu s’ouvrir sous les martèlements des percussionnistes. En se dirigeant vers le premier arrêt du défilé, nous avons pu apercevoir les habitants du quartier, penchés sur leurs balcons pour observer le spectacle. Ils ont pu apercevoir des familles aux déguisements variés accompagnés des jeunes volontaires du Rocher.

Une fois arrivés au plateau, le bonhomme carnaval nous attendait, prêt à être emmené à Mistral pour être brûlé. Une petite pause nous a été accordée pour s’hydrater en ce jour ensoleillé. Ce fut aussi l’occasion de discuter avec les familles et jouer avec les enfants. Puis, le défilé reprit son cours en direction de la prairie de Mistral. Nous étions rejoints au fur et à mesure par des familles et des jeunes qui venaient compléter ce défilé. Nous avons notamment pu voir le club de foot de Mistral nous rejoindre en cours de route.

Une fois arrivés sur les lieux du rendez-vous final, nous avons eu la surprise d’être accueilli par un groupe de musiciens qui ont pu animer la fin du bonhomme carnaval. C’est donc sur ces notes enflammées que prit fin le carnaval que nous pouvons qualifier de réussi grâce à la coordination de tous les acteurs qui se sont mobilisés. Un grand merci à eux ! » 

Léa 

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A la découverte des Marins Pompiers

Ce Mercredi 14 Février, la caserne des Marins Pompiers de Plombière nous a ouvert ses portes. Nous étions ravis de découvrir les coulisses de ce métiers mythique ! L’idée nous est venue d’un jeune garçon que nous connaissons, et qui avait le désir d’effectuer son stage chez les pompiers. Après plusieurs échanges de mails, le rendez vous est convenus, nous prenons ensemble le bus en direction de la caserne. Le premier maître nous accueille, se charge de nous faire la visite, et nous présente tous les détails du métier. Tout le monde  pose ses questions, afin de mieux comprendre le fonctionnement interne de la caserne. Ensuite, à la plus grande joie des parents comme des enfants, nous montons dans les camions, essayons les casques, et nous testons même la lance à incendie. Le commandant de la caserne vient gentiment nous saluer vers la fin de la visite. Nous sommes tous repartis enchantés de cette rencontre. Ces moment nous ont permis de mieux comprendre le quotidien et les difficultés des pompiers, et de se rappeler le mérite de ce métier: « Maintenant Adino adore les pompiers, il m’en a parlé pendant toute une semaine » nous confie Toilabia. Quand à Kilian, un autre enfant qui vient régulièrement à la Maison des Familles, il sait ce qu’il veut faire quand il sera grand.

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Le Rocher largue les amarres !

Larguez les amarres ! Le Rocher de Sainte Musse à Toulon participait du 14 au 21 Avril à la Spi Dauphine, une régate étudiante de bateau à voile. Retour sur cette expérience hors du commun :

18ème. Voilà un classement qui pourrait paraître anodin. Mais pour nous, Rocher de Sainte Musse et de la Beaucaire à Toulon, il est loin de l’être : c’est notre classement lors de notre participation à la Spi Dauphine, régate étudiante de bateau à voile ! Et ce classement est encore moins anodin puisqu’il y avait 18 équipages en lice pour la victoire ! Et oui, nous sommes arrivés derniers… mais heureux : nous avons accompli notre mission. Avec tous les autres impliqués dans ce projet, Patrick, Françoise, Pauline, Alix, Mounir, Jamila, Saber et Corentin, nous avons été plongés pendant une semaine dans un milieu étudiant, étudiants pour la plupart ignorant l’existence du Rocher : une aubaine ! Pendant une semaine, nous avons pu échanger, témoigner, tisser des liens, rire, danser, briser des clichés et inviter nos interlocuteurs à venir découvrir le Rocher. Et je suis confiant que certains le feront, bientôt, ou peut-être dans quelques années, quand après une mûre réflexion ils se souviendront de la blague de Saber, d’une discussion avec Alix, ou d’une grand-voile arborant fièrement le logo du Rocher.

Pour les quelques grands jeunes nous accompagnant, ce fut une occasion rêvée de changer d’air (même si le manque de vent s’est fait sentir toute la semaine lors de la régate). Mounir disait avec justesse, en rigolant, à un journaliste de Var Matin avant la régate : « On n’a pas l’habitude de se balader en bateau dans le quartier ! ». Passer des tours au grand bleu, ça libère l’esprit.

Au sein de l’équipage, cela permet de vivre des moments privilégiés ! Corentin le souligne : « Saber nous a transmis sa bonne humeur du soir au matin. Le seul arabe (ou presque) de la Spi Dauphine était un véritable moteur pour l’équipage ».

Seul regret de cette semaine ensoleillée : ne pas avoir été plus nombreux du Rocher pour être une véritable avalanche sur ces marins éphémères !

Rieuc
volontaire au Rocher de Toulon Sainte Musse.

Une semaine de folie en Picardie !

C’est avec beaucoup de joie, d’excitation et d’entrain qu’Aida et ses 4 enfants, Rayan, Ayoub, Béchir et Ritèj, ainsi que deux volontaires du Rocher de Paris sont arrivés dans la famille de Marine, à Chepy, charmant village de Picardie ! Après avoir redécouvert les joies de la campagne, semé les radis, caressé le chien, le chat, profité des jeux de plein air, ramassé les œufs, promené le chien à travers les champs, nous sommes partis à la rencontre de charmantes créatures vivant dans la Baie de Somme : les phoques ! Après quelques kilomètres à vélo, nous avons pu observer ces mammifères, qui se prélassaient au soleil ! Et nous invitaient à faire de même, et profiter du temps magnifique, témoignant qu’il peut faire beau, même très beau dans le Nord de la France ! Puis, nous avons pu admirer les falaises au plus près, grâce à une randonnée entre le Bois de Cise et Mers les Bains, s’achevant par un pique nique sur la plage, avec bain de pieds, fabrication de piscines éphémères et autres joies de la mer ! Les paysages splendides donnaient lieu a beaucoup de « Whouah, c’est magnifique !!! ». C’était si beau de voir tant d’émerveillement dans leurs yeux ! Nous avons pu découvrir le cœur de la Baie de Somme en la traversant, à partir du Crotoy. Entre la vase et les sables mouvants, cette aventure n’était pas sans risques, et nos aventuriers ont quelque fois chuté … Mais toujours en se relevant avec le sourire ! Et avec la certitude des effets bénéfiques de la vase pour la peau … Les enfants ont bien profité de ce vaste espace pour se défouler !

En bref, ces quelques jours étaient remplis de moments simples, mais très beaux, de découvertes, d’émerveillement, d’échanges entre les deux familles. La famille chepoise était ravie d’accueillir Aida et ses enfants, de nouer des liens durables (des retrouvailles s’organisent), de discuter de sujets variés, la famille, la cuisine, la religion, la Tunisie ! Tout le monde est prêt à renouveler l’expérience !

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Nouvelle antenne à Rillieux-la-Pape !

Le Rocher est installé depuis septembre 2017 dans la Ville Nouvelle de Rillieux, sur les quartiers des Allagniers et Mont Blanc.

Construite entre 1950 et 1970, la Ville Nouvelle s’étend de l’Est à l’Ouest de la commune, raccrochant 2 anciens villages, Rillieux village au nord et Crépieux la pape au sud. Classée parmi les 1300 quartiers les plus en difficultés en France, elle a suivi le chemin de toutes les cités : d’abord peuplée de familles françaises, elle a lentement accueilli 80 nationalités différentes pour former un vaste ensemble urbain où le Maghreb est majoritaire. Elle occupe 1/10ème de la surface totale de Rillieux-la-Pape, mais concentre 60% de la population rilliarde. La Ville Nouvelle n’est pas un quartier périphérique mais constitue une centralité importante pour Rillieux-la-Pape, tant par sa localisation géographique que par la richesse de ses équipements publics.

Les actions du Rocher visent en premier lieu les quartiers Allagniers et Mont blanc, qui accueillent 2600 logements sociaux pour 7100 habitants, en grande partie constitués de familles avec jeunes enfants.

 

Témoignage d’Isaure, de passage au Rocher de Grenoble

« Venir visiter les volontaires de Grenoble, c’est avant tout démystifier cette mission qui peut paraître incongrue au premier abord.

Pour ma part, c’était la première fois que je mettais les pieds dans une cité. Je n’en avais jamais eu ni l’occasion ni l’envie.

Accompagnée de l’un ou l’autre des volontaires, j’ai parcouru les trois cités de Grenoble où se trouve le Rocher. J’y ai vu les sourires des habitants familiers de l’association, heureux de croiser un visage connu, de discuter 5 minutes avec lui, de commenter les dernières nouvelles. Et ce qui m’a frappée, c’est que les gens semblaient se connaître. Tout l’opposé de ma vie parisienne où même mon propre voisin m’est inconnu. Le Rocher s’efforce de créer de la vie et du lien au cœur des quartiers. Mais qu’en est-il pour nous, qui ne vivons pas dans des cités ? A quel moment « osons-nous la rencontre » ?

C’est probablement la véritable question qu’a soulevé mon passage à Grenoble, avec une certaine honte, celle de n’avoir jamais pris le temps de rencontrer mon voisin.

Je voudrais remercier les bénévoles et les habitants pour leur accueil et particulièrement les enfants, nombreux et joyeux. Le travail accompli ici est précieux. Pour tous. »

Isaure

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