Ecoute que coûte
Les volontaires des antennes de Rillieux-la-Pape, la Beaucaire et Grenoble se sont retrouvés les 2 et 3 décembre derniers à Grenoble pour une formation à l’écoute, donnée par Evariste, directeur « Education & Formation du Rocher ». Une occasion de retrouvailles conviviales et d’échanges (dans le plus grand respect des gestes barrières !) entre les 3 équipes mais aussi un temps fondamental : l’écoute est en effet la clé première de notre vie de mission, nous permettant de rentrer dans une vision aimante du monde. L’écoute est une marque d’humanité, preuve que l’écouté a du prix aux yeux de l’autre, qu’il mérite cette attention et que ses mots, son récit ont de la valeur. Qui ne s’est pas senti exister en se sentant vraiment écouté ? Et la qualité de l’écoute peut faire émerger tant de sujets inattendus !
Aider les gens à avoir des rêves, créer des espaces de confiance pour que les gens se racontent, être authentique, se détacher des associations préfabriquées qu’on peut élaborer dans notre écoute, mettre en valeur les trésors chez l’autre quand la souffrance ternit et décolore l’être : chacun de nous est donc reparti de Grenoble le cœur brûlant malgré des températures extérieures bien basses, avec de précieux outils pour une écoute optimale dans une société où les réponses techniques aux problèmes éprouvent leur limite.
Durant ce deuxième confinement nos antennes ont été très actives !
– A Marseille l’équipe a repeint son local tandis qu’aux Mureaux, c’était peinture du logo du Rocher pour embellir la porte d’entrée
– L’équipe de Rillieux la Pape a repris contact avec plusieurs personnes isolées du quartier. Ces dernières avaient été confiées au Rocher par le bailleur social Dynacité à l’occasion du premier confinement. De la distribution d’attestations de déplacement et de masques à l’aide pour les courses en passant par un simple soutien moral : l’équipe a eu la joie de se remettre au service des personnes dans le besoin, et surtout, de se sentir utile !
– Un café des femmes sportif et par visio a vu le jour à l’antenne de Paris
– A Nîmes, l’antenne a troqué son café de rue hebdomadaire par une distribution d’attestations. Dans le cadre de l’heure quotidienne pour prendre l’air, les membres de l’équipe ont maintenu les tournées de rue pour garder le lien avec les habitants et rester à l’écoute du quartier.
– A Grenoble, hier soir, 4 ados ont participé à la distribution de repas avec l’Association Magdalena, Une belle action de solidarité ! (voir article ici)
– Aux Mureaux, l’atelier art des primaires a pu être maintenu. La semaine dernière les enfants y ont réalisé des cartes de vœux, pour des prisonniers au sein des quatre maisons d’arrêt situées dans les Yvelines. Les enfants ont créé ces cartes eux-mêmes, et y ont rédigé un texte réconfortant. (Ici, un article détaillé sur le confinement des Mureaux)En définitive, ce « second confinement, bien qu’il nous ait forcé à nous adapter de nouveau, à peine deux mois après [l’]arrivée [des nouveaux Services civiques en antenne], nous a permis de développer un lien privilégié avec les habitants ».
Distribution de repas et de bonne humeur
Mercredi 25 novembre dernier, nos grandes jeunes filles Manel et Kelya ont participé à la distribution de repas avec l’Association Magdalena. Une belle soirée de services et de rencontres ! « C’était incroyable le sourire des gens » nous confie Manel. Ces personnes sont touchées du temps qu’on leur accorde, l’attention qu’on leur porte personnellement : chacun est accueilli chaleureusement par un bénévole. Ils se présentent mutuellement l’un à l’autre, en s’appelant par leur prénom et échangent des nouvelles. Certains sont gênés de venir bénéficier de cette aide mais sont vraiment heureux de rencontrer différentes personnes, autant des vieux que des jeunes qui les attendent. Chacun prend le temps d’un café ou d’une conversation. Kelya était « trop heureuse » de ces rencontres et de pouvoir « aller vers » ces hommes, ces femmes et ces enfants avec qui elle n’aurait pas échangé autrement.
Une belle soirée de service et de rencontres !
Le confinement aux Mureaux, un renouveau positif pour l’antenne
Alors qu’un second confinement est en vigueur depuis le 30 octobre, les équipes du Rocher ont dû trouver de nouvelles alternatives pour continuer leur mission.
- Remise en route de l’atelier Art.
Le Rocher des Mureaux a profité du confinement pour remettre en place un atelier Art. Cet atelier, tout comme l’atelier théâtre et couture qui ont lieu les mercredis après-midi, est en partie financé par les subventions départementales et entre dans les activités de type ‘C.L.AS.’ autorisées par la CAF. Nous avons donc remis en place l’atelier art qui avait lieu les années précédentes, afin de faire profiter des enfants de ces temps de ressourcement encadrés, deux fois par semaine, toujours dans le respect des gestes barrières. La semaine dernière, Lucia, bénévole au Rocher des Mureaux, mais également au Secours Catholique, nous a proposé de nous aider à animer cet atelier, en faisant réaliser aux enfants des cartes de vœux, pour des prisonniers au sein des quatre maisons d’arrêt situées dans les Yvelines. Les enfants ont créé ces cartes eux-mêmes, et y ont rédigé un texte réconfortant.
- Des moments privilégiés avec les Aventuriers.
Dans le cadre des Aventuriers, l’idée était que Paul, volontaire en Service civique, garde le lien avec ses Aventuriers Éclaireurs (garçons de 12-17 ans), Priscille avec ses Sentinelles (filles de 12-17 ans) et Jeanne, Maïa et Vincent, avec leurs Aventuriers Juniors (groupe mixte de 8 à 12 ans). Nous avons proposé aux familles de ces Aventuriers de nous occuper des jeunes sur l’heure quotidienne de sortie autorisée par le Gouvernement pendant ce confinement, par groupes de deux ou trois Aventuriers maximum. L’idée de ce moment privilégié est de créer une complicité entre les responsables de ces activités, mais aussi qu’ils puissent sortir prendre l’air et se défouler pendant cette période de confinement, parfois difficile à supporter pour les familles en cité, vivant dans des logements exigus. Paul a notamment emmené ses Aventuriers Éclaireurs en vélo dans le bois de Verneuil, Priscille s’est baladée avec ses Sentinelles dans le Parc du Sautour, avoisinant la cité et enfin, Jeanne, Vincent, Maïa ainsi que Félix et Lisa, les deux stagiaires ESSEC – qui ont tous deux prolongé leur séjour au Rocher pour quinze jours – ont emmené à tour de rôle les Aventuriers Juniors dans le Parc de Becheville et le Parc Molière, pour des jeux en extérieur type course d’échasses, dauphin-dauphine et autres réjouissances. Petite surprise pour les Aventuriers Juniors, leurs chefs leur ont préparé une belle boîte fait-main, avec quelques photos de la sortie d’octobre et une lettre manuscrite, que nous déposerons dans chaque boîte aux lettres, accompagnées de petits chocolats.
- Garder contact avec les personnes isolées.
Nous avons également réorganisé notre emploi du temps, ayant des temps libres sur les créneaux horaires où les activités ont été suspendues. Nous avons décidé de contacter par téléphone des personnes, dont la liste nous a été transmise par la paroisse des Mureaux, dans l’objectif de détecter des personnes âgées ou isolées et de leur proposer nos services. Au-delà de cette liste que nous avons rapidement terminée d’appeler, nous restons en contact avec toutes les personnes isolées que nous suivions déjà avant le confinement. Enfin, nous avons libéré deux créneaux le mercredi et jeudi matin, avec l’accord des institutions publiques, pour faire du porte-à-porte et aller à la rencontre des habitants, afin de savoir si leur confinement se passe bien et si nous ne pourrions pas aider des personnes isolées, handicapées ou simplement âgées, que nous n’aurions pas encore rencontrées.
Pour rentabiliser notre heure quotidienne de sortie autorisée par le Gouvernement, nous avons transféré notre tour de rue habituellement prévu le jeudi soir de 21h à 23h, sur deux autres créneaux plus pertinents en cette période un peu spéciale : le mercredi fin d’après-midi, après les ateliers art, couture et théâtre, et le vendredi soir, avant l’accompagnement à la scolarité. Ces tours de rues nous permettent notamment de rencontrer des personnes que nous ne rencontrions pas le jeudi soir. Nous touchons une population plus familiale, avec des parents, des jeunes travailleurs faisant leurs courses au centre commercial de la cité, avant de rentrer passer la soirée chez eux et les jeunes entre 15 et 18 ans, encore autorisés à être dehors sur ces créneaux-là.
- En profiter pour embellir le local.
D’un point de vue plus artistique, l’équipe des volontaires a décidé de repeindre la porte d’entrée des locaux. Pour donner envie aux gens d’y rentrer et surtout, créer une visibilité de loin, nous avons dessiné le logo du Rocher en grand format sur cette porte. Ce projet a notamment été réalisé grâce à nos stagiaires ESSEC qui se sont investis pleinement, Lisa ayant des talents d’artiste-peintre. Nous avons tous donné quelques heures de notre deuxième semaine de confinement pour achever cette œuvre d’art dont les habitants et surtout les enfants se réjouissent! Lise-Marie a également proposé de réaliser des pancartes « météo ». Autrement dit, à chaque fois qu’un enfant du primaire arrive à l’accompagnement à la scolarité, il fixe son portrait plastifié sur les pancartes réalisées à la peinture par Lisa, qui représentent différentes météos. L’objectif pour eux est de fixer leur photo sur la météo qui correspond à leur humeur du jour, leur « météo intérieure », en expliquant pourquoi ils sont dans cet état-là.
- Moments conviviaux.
Un dimanche après-midi, dans le cadre d’activités autorisées de ‘soutien à la parentalité‘ nous avons mis en place un créneau pour des jeux de société avec des familles. En effet, nous avions remarqué, durant les visites à domicile que nous avions proposé pendant les vacances de la Toussaint, que le concept des jeux de société en famille avait très bien fonctionné. Nous avons donc décidé de continuer à convier certaines familles dans les locaux du Rocher, afin de passer deux heures autour de jeux de société et de créer des moments de convivialité, à la fois avec Le Rocher, mais aussi entre les membres d’une même famille, qui n’ont pas cette culture du jeu de société ou qui n’ont tout simplement pas les moyens de s’en offrir.
Pour les femmes, nous sommes autorisés depuis aujourd’hui, jeudi 26 novembre, toujours dans ce cadre d’accompagnement à la parentalité, à reprendre le Café des Femmes et le groupe Paroles de Maman, en effectif réduit, . Après avoir constaté que des femmes étaient fortement isolées durant ce confinement, et même bien avant, nous avons décidé de réunir une dizaine d’entre elles dans le strict respect des mesures sanitaires qui nous ont été demandées.
En bref…
Ce second confinement, bien qu’il nous ait forcé à nous adapter de nouveau, à peine deux mois après notre arrivée aux Mureaux, nous a permis de développer un lien privilégié avec les habitants. Qu’ils soient adultes ou enfants, les appels téléphoniques, les rendez-vous individuels, les temps en petit comité avec nos Aventuriers et les enfants des différents ateliers, de l’accompagnement à la scolarité ou même de simples discussions dans la rue, nous ont rapproché et nous ont permis de développer des relations plus étroites… L’adaptabilité de notre équipes, les réaménagements d’emploi du temps, les petites « surprises » qu’ont été la rencontre avec nos stagiaires ESSEC préférés, mais aussi avec Hadrien, 23 ans, toulousain en année de propédeutique à Aix-en-Provence, qui nous a rejoint pour quatre semaines, nous laisseront de beaux souvenirs en antenne et une expérience formatrice pour les mois qui suivront cette période incertaine.
Pépites d’étudiants de l’ESSEC venus découvrir Le Rocher
15 étudiants de l’ESSEC sont venus vivre la mission du Rocher pendant un mois. A l’issue de leur expérience, ils nous ont partagés ce qui les avait marqués.
« Le Rocher, c’est un lieu où les habitués n’hésitent pas à venir frapper dès qu’ils ont besoin d’une oreille pour les écouter, d’une présence pour les rassurer, d’une voix pour les conseiller ou encore d’une main pour les aider dans les démarches du quotidien. Je remercie Le Rocher de m’avoir fait rencontrer des personnes qui ne sont habituellement pas sur mon chemin.»
« Je suis arrivée la boule au ventre, la tête remplie de préjugés, de craintes, et d’a-priori mais j’ai été très bien accueillie par les volontaires, et la famille responsable d’antenne. J’ai eu l’impression d’avoir été intégrée directement dans cette grande famille qu’est le Rocher »
« J’ai rencontré Fatou, Mamadou, Fouleymata, Mustafa, Dado, Aisha, Rima, Jamila, Abdoulaye, Sami, Loubna, Rodrigue et tant d’autres aux sourires incroyables qui se sont confiés à moi, m’ont considérée comme une sœur et m’ont fait accéder à un petit bout de leur univers le temps d’un mois. Le fait de vivre dans la cité m’a permis de me mettre à la place des habitants et j’ai été touchée par leur confiance. J’ai pu faire l’expérience de la joie profonde de la rencontre avec l’autre et de l’émerveillement face à ces personnes toujours souriantes malgré leur vie difficile. »
« On connait la cité par les médias dans tout ce qu’elle peut avoir de difficile et de dangereux mais pas la réalité de ses habitants qui en constitue la vraie richesse. »
« J’ai pris conscience que le travail ne prend de sens que lorsqu’il est profondément relationnel et qu’on n’est heureux qu’en se donnant. »
Vacances de la Toussaint : 3 antennes à Chambord … et Avignon grâce au plan « Quartiers d’automne » !
Suite au succès du plan « Quartiers d’été 2020 » initié par le SG-CIPDR*, Le Rocher a de nouveau eu la chance de pouvoir participer au plan « Quartiers d’automne ». Trois sorties à la journée ont pu être organisées dans les sites partenaires retenus pour l’édition automnale de ce dispositif ; celui-ci a notamment permis aux antennes du Rocher de découvrir deux lieux emblématiques du patrimoine français. Outre le Domaine de Chambord, qui faisait à nouveau partie du projet, la ville d’Avignon a proposé la visite du Palais des Papes, accessible à la journée pour les antennes du Rocher du sud de la France.
Retour sur trois journées culturelles, vécues in extremis par trois antennes du Rocher pendant les vacances de la Toussaint, juste avant le confinement !
Toulon La Beaucaire en excursion à Avignon
L’antenne de Toulon La Beaucaire, qui ne se trouve pas très loin d’Avignon, a pu emmener deux familles visiter la ville. En effet, malgré une voiture tombée en panne sur l’autoroute, empêchant malheureusement une troisième famille ainsi que quelques membres du Rocher de découvrir la cité des Papes, deux autres familles ont tout de même pu visiter le Palais ainsi que le Pont d’Avignon. La visite s’est déroulée toute la matinée en compagnie d’une guide très enthousiaste, et s’est achevée dans un café, pour partager un bon pique-nique et revenir sur les merveilleuses découvertes sur l’influence artistique et politique de cette petite ville du sud à l’époque médiévale. « Nous n’y serions jamais allés sans vous », nous confiait une maman à la fin de la journée. Après une balade dans les ruelles de la vieille ville, la petite troupe est revenue des étoiles dans les yeux à Toulon. « Je crois que c’est la première fois que Maman s’assoit dans un café » nous a partagé Damien, 15 ans.
Les Mureaux chamboulés par Chambord
Le Rocher des Mureaux, lui aussi, a pu faire une échappée patrimoniale. Plusieurs enfants et une maman du quartier se sont rendus au château de Chambord profiter des derniers beaux jours au vert. Accompagnés de plusieurs membres du Rocher, dont la famille des nouveaux responsables d’antenne Pierre et Marie-Pascale, cette journée était pour chacun la seule journée des vacances passée en dehors des Mureaux. Une excursion bienvenue, qui a permis à toutes ces familles de souffler, aussi bien pour les enfants qui ont pu profiter du cadre dépaysant de Chambord, que pour les parents restés aux Mureaux sans leurs enfants.
Le groupe a visité le château et emprunté des escaliers non ouverts à la visite avec deux guides très disponibles, puis ont assisté au spectacle équestre qui n’a pas manqué de provoquer un grand enthousiasme chez les jeunes. Un des enfants présents, qui ne semblait pas apprécier la sortie jusque-là, en est sorti émerveillé, le sourire jusqu’aux oreilles.
Un très beau moment qui laisse un souvenir heureux à ceux qui visitaient un château pour la première fois.
Rillieux-la-Pape dans la ville pontificale
Une famille de Rillieux-la-Pape a également pu visiter Avignon la veille du confinement. Partis en séjour à Nîmes, la famille et les volontaires du Rocher sont rentrés à Rillieux en passant par Avignon. Ibtissem, la maman, découvrait la ville pour la première fois, et n’avait d’ailleurs jamais visité de château. Farah, sa fille, aura retenu ses premiers mots de latin. Une expression sans doute peu prononcée jusque-là au sein du quartier de Rillieux-la-Pape où est implanté le Rocher : « Habemus papam » !
La réussite de ces trois sorties vient confirmer l’importance de permettre à des habitants des cités de sortir de leur quartier, et particulièrement de découvrir le patrimoine français, pour apprendre à connaître davantage le pays où ils vivent. Nous espérons que d’autres occasions se représenteront.
Merci au SG-CIPDR et au Domaine national de Chambord de nous avoir renouvelé leur soutien et leur confiance, et merci à la Ville d’Avignon de rejoindre ce beau projet en faveur des habitants des quartiers !
* Secrétariat général du Comité Interministériel de Prévention de la Délinquance et de la Radicalisation
A vos masques, prêts, bougez !!
Le café des Femmes c’est réuni ce jeudi pour une séance de sport en ligne !! Grâce à Caroline, la maman d’une bénévole de Paris X coach sportive, nous avons pût profiter d’une heure de sport via
Zoom. Les volontaires depuis chez eux, les femmes depuis chez elles : l’après-midi était sportif pour Le Rocher. « Cela m’a fait un bien fou, de bouger, rire, je n’ai pensé à rien d’autre » nous confiait R. une maman du Rocher.
Un grand merci pour tous les camps d’été !
De multiples camps ont été co-financés cet été par nos partenaires. Ils ont permis aux enfants, aux jeunes et aux familles de sortir des quartiers pour passer de beaux moments et se ressourcer après cette pénible période du confinement.
Ces camps, organisés aux quatre coins de la France, de Belle-Ile-en-Mer aux Alpes, en passant par la Bourgogne et le Vaucluse, ont été l’occasion pour les enfants, les jeunes et les familles de respirer, de découvrir de nouvelles régions, et de quitter leur quartier le temps d’un séjour, souvent au contact de la nature. Quelle joie que de pouvoir prendre ce grand bol d’air !
Nous souhaitons remercier tout particulièrement nos partenaires sans qui ces camps et séjours d’été n’auraient pas pu avoir lieu. Merci aux fondations Greenlink, Nexity, Caritas, Duranne Espoirs d’Enfance, Mazars, Casa, à la Fondation de la Mutuelle Saint-Martin, ainsi qu’à Caholoma Solidarité. Merci également aux Préfectures du Rhône, du Var, de Seine-Saint Denis, des Yvelines, et des Bouches-du-Rhône. Merci enfin au SG-CIPDR et au Domaine national de Chambord !
Un grand merci à tous nos partenaires pour tous ces camps, tous ces sourires et toutes ces aventures !
Confinés & formés !
La traditionnelle semaine de formation des volontaires Service civique de début novembre a bien eu lieu la semaine dernière pour nos 45 volontaires et stagiaires !
Confinement oblige, nous nous sommes retrouvés en visio cette année.
Au programme : pédagogie et autorité auprès des jeunes avec le VALDOCCO Formation ( merci Emmanuel Besnard !), les fondamentaux du développement d’agir, le soutien à la parentalité, les visites de famille pour terminer par une journée avec le module « Valeurs de la République et La laïcité » avec l’AFOCAL (merci Marc Guidoni !) où se sont joints une vingtaine de bénévoles de nos antennes. Occasion privilégiée pour échanger en équipe et relire les premiers mois.
« A l’antenne de Paris, nous étions heureux de pouvoir échanger les expériences et les petits « trucs » entre antennes et de constater que nous vivons vraiment des situations et problématiques similaires . Toute l’équipe était unanime sur le fait que cela nous a permis d’améliorer la qualité de notre esprit-d’équipe. » Elisabeth, volontaire en Service Civique.
Et vous, vous retenez quoi de cette semaine ?
BNP-Paribas fait le tour de nos antennes !
En 2020, BNP-Paribas visite les 9 antennes du Rocher !
Delphine Fantoba, Directrice de la Maison des Entrepreneurs & CO de Marseille, Responsable de l’Engagement d’Entreprise Région Sud-Est est venue visiter nos 3 antennes du Sud (2 Toulon et Marseille) :
- À Marseille : le 6 octobre, Mme Fantoba et Pierre Veyres, Directeur Régional, ont passé une heure et demie en antenne, le temps de visiter les locaux puis de se poser avec l’équipe et des bénévoles et habitants pour un moment convivial : tour de présentation et échanges sur les différentes activités de l’antenne, le principe du Rocher, l’inter-religion, les perspectives d’avenir etc. Monsieur Veyres a conclu : « en fait c’est assez simple ce que vous faites, vous ouvrez vos bras et vos cœurs ».
- À Toulon la Beaucaire: Avec Bruno Aguilhon, Directeur Territoire, Mme Fantoba est venue saluer les femmes du café des femmes le 17 septembre. S’en est suivi un bel échange autour des problématiques de la cité et de l’engagement de l’entreprise dans les quartiers populaires.
- À Toulon Sainte Musse: Le même jour, Mme Fantoba et M. Aguilhon sont venus découvrir l’antenne pendant 2 heures. Ils ont pu échanger avec Sandra, a responsable d’antenne, Cyril, responsable de l’insertion sur l’antenne et Jean-François Morin, directeur du développement et de la recherche de fonds du Rocher ( national).
Par ailleurs, à Nîmes: Frederick Barbier, directeur BNP Parisbas Gard-Lozère est venu fin septembre découvrir l’antenne ; Joseph Serres, bénévole et membre du bureau d’antenne, lui a fait présenter l’antenne aux côtés de l’équipe.
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Dans les différentes antennes visitées, nous avons pu évoquer des perspectives de collaboration au travers de mécénat de présence/compétences, d’ateliers et de stages.
Le programme est quelque peu chamboulé par l’actualité, des contact ont en cours et ‘le tour du France du Rocher par BNP-Paribas’ pourra se boucler dès le confinement levé !
BNP-Paribas est un de nos partenaires historiques. Il nous soutient financièrement, en mécénat de compétence, et cette année, par un don en nature d’urgence durant le confinement au printemps : BNP-Paribas a permis à Break Poverty Foundation de nous donner 95 ordinateurs reconditionnés par Emmaüs Connect pour assurer la continuité pédagogique des enfants.
Au nom des habitants, nous remercions chaleureusement ce soutien sans faille.
On a bien profité des vacances de la Toussaint !
« Adapter l’éducation au monde et aux métiers qui évoluent »
« Cette expérience à Nantes m’a éveillé beaucoup de choses » -Maria Baros
A la maison des familles, nous sommes convaincus que l’expérience et les connaissances d’une personne peut faire grandir les autres ; ainsi nous incitons les familles à partager leur savoir et nous favorisons leur pouvoir d’agir. Nous favorisons la rencontre et l’échange entre parents sur les questions d’éducation et nous impulsons le développement des connaissances sur les problématiques liées à l’éducation. Il nous semblait donc intéressant de participer aux Etats Généraux de l’éducation accompagné de 2 mères de famille. Notre participation représente un moyen de mutualiser nos connaissances et nos interrogations avec d’autres acteurs du secteur.
Qu’est-ce que les Etats-Généraux de l’éducation ? Les États Généraux de l’Éducation sont une grande mobilisation citoyenne pour contribuer à améliorer l’éducation en France. Cette démarche rassemble partout sur le territoire, des citoyens et des acteurs de terrain pour construire ensemble des propositions concrètes en matière d’éducation. Le 15 octobre, les États Généraux de l’Education ont fait une session à Nantes. Des acteurs de tous horizons se sont réunis une journée et une soirée pour débattre et proposer des idées autour de la thématique : Le monde change. Et l’éducation ?
De cette journée ont émergé dix propositions, parmi lesquelles :
- Développer les compétences transversales dans la scolarité dès le plus jeune âge
- Instaurer pour chaque enseignant un parcours de césure dans le monde du travail
- Généraliser les projets en co-intervention dans le temps scolaire
Les échanges se sont poursuivis lors d’une soirée publique, au cours de laquelle les participants ont pu échanger et voter en direct pour leurs propositions préférées. La proposition plébiscitée a été : » Développer les compétences transversales dès le plus jeune âge !”
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Notre implication aux Etats-Généraux de Nantes
Interview de Maria Baros -maman fréquentant la maison des familles de Marseille
Comment avez-vous travaillé durant le séminaire ?
C’était une journée de 9h à 12h et de 14h à 21h30. Il y a eu un petit déjeuner bien servi, avec beaucoup de soin, on a été bien accueilli. Après on a commencé par la présentation de la journée, on nous a expliqué pourquoi on était là, comment la journée allait se passer puis on a été dispatché par petits groupes de 4/5 personnes. On a commencé par se présenter puis on a choisi une image de ce qu’on voulait exprimer. Ma photo représentait un enfant avec un ballon et la maman l’encourageait. J’ai expliqué qu’il faut encourager les enfants pour leur donner confiance en eux. On a discuté sur qu’est-ce qu’il faut changer de l’éducation dans le futur ? et on a fait une proposition. L’après-midi, on a dit notre proposition du matin avec tout le monde, ensuite on a voté par téléphone pour une proposition qui nous a plu. Ensuite, nous avons refait un petit groupe sur qu’est-ce qu’on peut changer pour demain ?
As-tu pu prendre la parole ? Qu’as-tu pu proposer ?
Oui j’ai pris la parole plusieurs fois ; dans le premier groupe du matin en expliquant la photo.
L’après-midi aussi, devant tout le monde. Le monsieur nous a demandé si on avait des choses à ajouter alors j’ai dit : quand les enfants ont des mauvais résultats les profs convoquent les parents mais quand ils ont des bons résultats on ne convoque pas.
Je prends l’exemple de mes enfants. Tous mes enfants ça roulait, mais le 3ème n’avait pas des aussi bons résultats que les 2 premiers donc je m’en prenais à lui, il se refermait et a perdu sa confiance en lui et en moi. Il l’a mal vécu, ça lui reste dans la tête et ça l’empêche d’avancer, il me le reproche aujourd’hui. Si un enfant a des mauvais résultats, il faut lui prêter attention. Je pense qu’il faut l’encourager quand il y a des améliorations, et les professeurs devraient aussi convoquer les parents quand l’élève progresse.
Quelles ont été les conditions qui t’ont permis de prendre la parole ?
Quand j’ai parlé le matin dans le petit groupe, l’image m’a encouragé car j’avais préparé avant et c’est quelque chose qu’on fait souvent à la maison des familles ; ça m’a permis d’être à l’aise et d’avoir un support pour parler, j’étais en manque de confiance en moi je me suis excusée car je ne m’exprimais pas bien mais les autres m’ont dit que c’était très bien.
As-tu été écouté par les autres membres ? Est-ce qu’ils ont rebondi à ce que tu as dit ?
J’ai été écouté par les autres. Quand j’ai parlé de la confiance et de l’importance d’encourager ses enfants, ils m’ont posé des questions (la confiance en quoi, comment donner confiance). Ils m’ont aidé à préciser ce que je voulais dire.
Lorsque j’ai pris la parole devant tout le monde, je n’osais pas mais j’ai été encouragé par Jeannette qui m’a dit que ma proposition était bien. Quand j’ai levé la main, le monsieur est venu avec le micro. Ensuite, tout le monde a applaudi, « Ce que vous avez exprimé c’est le dernier mot qu’il manquait » et il a dit, « justement j’ai un témoignage à faire » : j’ai libéré la parole, c’est grâce à ce que j’ai dit qu’il a parlé.
Quels sentiments as-tu éprouvé ?
Sur le coup je ne réalisais pas, puis avec le recul je suis fière je l’ai dit à mes enfants avec de la joie, pour moi c’est un grand pas d’avoir osé parler devant tout le monde.
Comment as-tu vécu ces 3 jours ? Quels sont tes ressentis ?
Ça a été un retour en arrière, ça m’a questionné il y a des choses dont je me suis sentie coupable et d’autres dont je suis fière car on a évoqué des choses que j’ai bien faites dans mon rôle de maman. C’est passé trop vite, j’avais envie que ça continue, on était dans un autre monde, le sujet me passionne. J’ai ressenti de la Joie et de la fierté de savoir que je pouvais encore apprendre des choses et apprendre aux autres.
Est-ce qu’il y a un moment qui t’a particulièrement marqué ?
Pendant la soirée, un conférencier nous a parlé de poème et il nous a posé la question : un mot pour décrire votre personnalité, tout le monde devait parler et moi j’ai été la seule à dire « je suis curieuse », ensuite il a continué de parler puis il est revenu et en me regardant avec des grands yeux il a dit : « j’ai vu une personne qui a dit qu’elle était très curieuse » comme si mes mots avaient de la valeur, je me suis sentie fière et joyeuse qu’il ait repris mes mots.
Est-ce qu’il y a un sujet qui t’a touché ?
J’ai eu une question : qu’est ce qui freine dans la vie ? ça m’a beaucoup touché. S’il s’est passé des choses mal dans notre enfance, il faut essayer de ne pas les reproduire avec nos enfants ; J’ai tout fait pour que mes enfants ne suivent pas la même route que moi.
As-tu appris des choses nouvelles/ des choses qui t’ont parlé ?
J’ai appris beaucoup de choses, et j’ai beaucoup réfléchi. La proposition : valoriser les compétences transversales, ça m’a parlé. C’était le thème de mon groupe de partage, sur l’importance d’apprendre à se connaitre, sur les émotions, la créativité, la confiance en soi ; pour cela on a proposé plusieurs choses : de faire des projets, de prendre en compte les compétences comme la créativité dans les programmes, faire de la formation pour les professeurs…
« C’était une expérience énorme » -Maria
Le lancement du réseau des anciens a ENFIN eu lieu !
Des stagiaires ESSEC en immersion dans nos antennes
Pendant 1 mois, 15 étudiants de l’ESSEC Business School viennent vivre une expérience en immersion dans nos 9 antennes et à la Maison des Familles – les Buissonnets.
Cela a commencé par une journée de formation, à laquelle s’est greffée Maïa, élève de Polytechnique, en formation humaine pour 6 mois dans notre antenne des Mureaux.
« Je veux sortir de ma zone de confort », « je veux découvrir les cités au-delà de l’image véhiculée dans les médias », « je désire rencontrer des personnes que je croise mais dont je n’aurais pas l’occasion de faire la connaissance par ailleurs »… Voici leurs motivations à nous rejoindre.
Merci à tous du temps que vous donnez pour les habitants des cités ! Vous ne le regretterez pas, on peut vous l’assurer !
Merci à l’ESSEC Business School et à Polytechnique de nous faire confiance année après année en nous confiant leurs étudiants !
Un jeudi (bien rempli) à Bondy
Jeudi dernier, l’antenne a eu la joie de recevoir des collaborateurs de Capgemini, venus en probono prêter main forte l’après-midi, grâce à Unis-Cité. Merci à tous pour votre engagement et votre aide !
Une belle action fraternelle et d’amitié
Du 3 au 12 août, pour la première fois, 24 habitants de l’antenne de Paris sont allés à la découverte du sud-est en logeant chez les équipes ou des proches du Rocher. Ils ont ainsi pu visiter Marseille, Toulon et Nîmes. Le but ? Permettre à ces personnes de partir en vacances après un confinement spécialement mal vécu dans des appartements exigus.
Marie-Ange, maman de 2 enfants habitant Toulon La Beaucaire et proche du Rocher depuis son arrivée (2006) a participé à l’organisation de ce projet en préparant le programme de cinq jours à Toulon (visites, activités culturelles temps de détente pour profiter de la mer…), en trouvant d’autres logements et en étant elle-même hôte de 2 personnes. « C’était une belle expérience qui m’a enrichi : j’ai découvert qu’on ne vit pas tous les mêmes réalités : à travers le regard neuf de mes invités, j’ai redécouvert ma cité et ses points positifs. Cela m’a permis de voir la chance que j’avais et de me rendre compte qu’il ne faut pas ‘cracher dans la soupe’. Ça a été une semaine un peu fatigante, j’étais heureuse d’ouvrir ma porte et de participer à cette belle action fraternelle et d’amitié : à refaire ! »
Les vacances apprenantes au Rocher
Suite à la période du confinement, le constat a été fait que de nombreux élèves faisaient l’objet d’un décrochage scolaire d’une part, et que les liens sociaux s’étaient affaiblis d’autre part. Pour répondre à cette crise, Le Rocher, Oasis des Cités a choisi de participer au dispositif des « vacances apprenantes » proposé par l’Etat. Ce dispositif avait pour but de renforcer les savoirs fondamentaux, de proposer des activités culturelles et de renouer des liens sociaux.
Dans l’antenne de Sainte-Musse de Toulon, en lieu et place des vacances habituelles proposées aux enfants au cours du mois de juillet, nous avons donc inclus dans notre programme des temps personnalisés d’accompagnement à la scolarité le matin, suivis d’activités sportives, ludiques ou culturelles l’après-midi. Pour chaque enfant le suivi a été adapté en fonction de ses lacunes et de ses difficultés pour passer en classe supérieure. A l’aide de cahiers de vacances, nous avons tenté de rendre ce temps à la fois ludique et pédagogique. Autour de ce travail plus formel, nous avons pris le temps de faire des jeux de société en petits groupes pour développer d’autres compétences comme la stratégie, l’attention, le fair-play et le goût de la chose bien faite. L’après-midi était consacré à des temps de grands jeux ou de sorties, axés sur les thèmes littéraires des 3 Mousquetaires, de la Légende du Roi Arthur et de l’Ile au Trésor. Le choix de ces thèmes avait pour but d’éveiller les enfants à la culture et à l’Histoire.
Ces trois semaines passées à jouer et travailler ensemble ont permis de renforcer des liens déjà crées dans l’année et d’en nouer de nouveaux. Après quatre mois sans école, l’ensemble formé par les temps de jeux et les temps de travail a contribué à réconcilier de manière progressive les enfants avec la notion d’apprentissage. En outre, ces vacances apprenantes ont permis d’accompagner les familles vers un retour progressif à l’école. Que de bons souvenirs partagés ensemble pour conclure cette belle année !
Un vote historique
Ce sont une petite dizaine de sufragettes qui se sont rendues au café des femmes ce jeudi après-midi à Paris. La rencontre hebdomadaire, emblématique des activités du Rocher, avait repris jeudi
17 septembre avec un goûter réunissant les femmes du quartier Louis-Blanc et ses environs ainsi que les nouvelles volontaires. Mais cette fois-ci, les corbeilles de fruits et de pâtisseries ont été vite
remplacées par des scrutins et des feuilles d’émargement. Né du souhait d’inclure les femmes dans le programme de ces rencontres et désireux de leur permettre d’y vivre ce dont elles ont
profondément envie, ce vote a permis également de redire l’importance qu’a chacune de nos voix. Présentation des candidates, passages à l’isoloir, signature du registre de vote et dépouillement,
ont été vécus dans une ambiance sympathique et un peu extraordinaire. Et même si certaines candidates n’ont pas été élues, encouragées par les bénévoles à ne pas perdre espoir, elles se
représenteront surement au deuxième tour.
Le conseil des femmes comprends maintenant 2 femmes du quartier ainsi que des membres du Rocher, il se retrouvera 1 fois par mois pour décider de ce qui sera proposer et fait chaque jeudi.
Nous souhaitons une belle, joyeuse et gourmande année aux Café des Femmes et à leur tout nouveau comité.
C’est la rentrée à Grenoble !
Avec l’arrivée des 2 « petits nouveaux » Jean-Gabriel et Elisabeth, c’est une nouvelle année qui démarre à Mistral et au Lys Rouge ! Débordants d’énergie et de joie, nous sommes ravis d’avoir ouvert les festivités de nos activités avec LE goûter de rentrée dans notre beau local du Lys Rouge. Sous un soleil radieux et par une chaleur digne de l’été indien, nous avons sorti le barnum et les gâteaux maison cuisinés avec amour pour accueillir et rencontrer chacun. Nous avons passé de très beaux moments avec les enfants et les adultes habitués du Rocher, mais également avec des personnes encore jamais rencontrées, quelle joie !
Les animations de rue ont également repris chaque mercredi après-midi avec toujours plus de succès d’une semaine sur l’autre : entre coloriages, foots, bérets, éperviers, d’autres nombreux jeux et discussions avec les parents, nous passons de supers moments de rencontres et de qualité. Les « petits nouveaux » prennent leurs marques et sont agréablement accueillis par les familles du Rocher. Grâce à ces après-midis passées sur la pelouse et le citystdade de Mistral, nous rendons visible Le Rocher et ces moments sont propices à la rencontre de nouvelles têtes. La rentrée démarre sur des chapeaux de roue !
Bondy : Faux départ…
Rentrée 2020 : le Covid-19 s’est invité dans l’équipe et l’ouverture de l’antenne est retardée d’une semaine.
La nouvelle équipe profite d’un confinement inopiné pour creuser les fondations d’une belle amitié, afin
que la rencontre commence au sein de l’équipe !