En mission dans les quartiers sensibles.

Actualités

Actualité récente du Rocher

10Avr

Témoignage de Myriam M., en mécénat SERVIER avec Aminata au Rocher de Bondy

Je cherchais une mission à distance, à faire même pendant les périodes de confinement. Une mission d’accompagnement à la scolarité au Rocher était proposé dans le cadre du mécénat de Servier. J’avais déjà fait de l’accompagnent à la scolarité, je me sentais capable de le faire et ça me motivait bien. Aminata est gentille et agréable, ça se passe très bien. C’est une belle rencontre, un vrai moment sympathique à chaque fois. Je me suis engagée à faire 7 séances, elle ne sont pas régulières mais ce n’est pas grave si ça correspond à son besoin.

Ça apporte beaucoup de satisfaction d’aider un enfant : quand il comprend, qu’il est content, qu’il nous pose des questions. Parfois elle m’envoie des petits cœurs par texto c’est touchant. Tout ce travail est vraiment enrichissant !

07Avr

Sisteron

Nos lycéens nourrissaient depuis quelques temps l’envie d’aller visiter Sisteron ; ils en ont donc mené le projet ! La sortie s’est organisée un samedi. La motivation de chacun a mis au second plan des conditions météo pas idéales ce matin-là..! Sisteron est un beau village de Provence, point de passage stratégique à l’époque romaine. Nous nous sommes installés au bord de la Durance qui traverse le village, pour faire une thèque (les lycéens contre les volontaires) ; les jeunes ont gagné et ont réussi à former un bel esprit d’équipe. Nous avons ensuite pique-niqué le long de la rivière puis visité le village de Sisteron. Aux alentours de la citadelle, une chasse à l’homme s’est ouverte en mélangeant volontaires et lycéens.

C’était beau de voir l’enthousiasme de chacun, les liens fraternels (et mixtes !) tissés dans le groupe, l’intérêt porté à la dimension culturelle de la journée. Comme toujours, tout le monde est rentré fatigué… et/mais heureux !

06Avr

Visite d’une fondation à Grenoble

En début d’année, nous avons accueilli deux membres d’une fondation d’entreprise, la fondation Somfy. Nous les avons donc reçus comme il se doit, avec une Seffa Marocaine (poulet aux vermicelles), préparé par une habitante. Autour de la table, les deux employés, des membres du Rocher, la cuisinière, accompagnée de sa mère et d’une personne âgée dont elle s’occupe, et un grand ami du Rocher légèrement handicapé : une belle tablée très hétéroclite! Au dessert, notre ami nous propose de nous faire un petit spectacle : il s’empare de sa nouvelle peluche fétiche et part dans un numéro où il la fait parler, puis imite Jacques Chirac, et finit même par remercier que nous soyons tous réunis! J’ai été touché par la simplicité que nous avons eue dans l’accueil des membres de la fondation : nous étions des hommes et des femmes réunis autour d’une table pour se rencontrer, tous sur le même plan, avant d’être dans la relation donateur-bénéficiaire : c’est cela, l’accueil inconditionnel de toute personne, grand principe du Rocher!

06Avr

On se rue dans la rue !

Notre mission première au Rocher est d’habiter la cité et d’en occuper l’espace. A Campagne-Lévêque, en parallèle des nombreuses visites à domicile organisées, toute l’équipe du Rocher est présente au quotidien dans la rue, en organisant des animations de rue pour les enfants (et leurs parents !). Chaque mercredi et samedi, le city stade se remplit d’enfant aux alentours de 15h pour diverses activités de plein air (foot, basket, slackline, jeux en bois, jeux de société etc.). On joue et on s’amuse ensemble. L’ambiance y est joyeuse et chaleureuse ; c’est un rendez-vous que personne ne veut manquer !

06Avr

En route vers le sud !

Lors des dernières vacances, les « nordistes » (habitants des « quartiers Nords ») que nous sommes, avons traversé la ville de Marseille pour aller découvrir la magnifique calanque de Sormiou. Cette sortie avait été organisée au Rocher, avec l’équipe, par plusieurs parents désireux de vivre une aventure en famille. Nous nous sommes rencontrés à deux reprises pour organiser le programme de la journée et les moyens de transport.

Le jour J, après une heure et demie de bus, l’arrivée dans la calanque et la belle promenade jusqu’à la mer ont fait sensation. Nous avons partagé sur place un pique-nique… Malheureusement un peu écourté par un gros coup de vent ! Au retour, les enfants dormaient dans le bus… et certains parents aussi !

01Avr

Le Rocher a la main verte

Eduquer les jeunes et les enfants, soutenir la parentalité, et accompagner vers l’emploi : c’est la vocation du Rocher. C’est pourquoi, à Toulon Sainte Musse, l’antenne a mis en place les Jardins de la Rencontre, au fort de La Gavaresse et à Pépiole (Six-Fours-les-Plages).
Ces Jardins veulent être :

👉 Un lieu apaisant et beau, au cœur de la nature.
Les familles, les jeunes et les enfants se rencontreront dans un cadre nouveau, en dehors de la cité (à 30mn de Toulon), et apprendront à jardiner et cultiver ensemble, dans un lieu commun, qui favorise la rencontre et le partage.

👉 Un lieu de transmission des parents vers les enfants.
Ces jardins sont un lieu de valorisation des parents aux yeux des enfants, par la prise de responsabilité dans les ateliers, et la transmission d’un savoir qu’ils détiennent.

👉 Un lieu de formation pour l’insertion sociale, citoyenne et professionnelle.
Les Jardins de la Rencontre mobilisent les grands jeunes. C’est le début de leur réussite, comme en témoigne leur statut de modèle auprès des plus jeunes ! Des partenariats avec les lycées agricoles des alentours sont développés, pour des formation professionnalisantes à destination de ces grands jeunes.

25Mar

Le week-end mission du côté de Mistral

Pendant que le groupe « des hommes » déménageait pas mal d’affaires de bureaux dans notre local, les filles ont invité 3 des ados qui étaient avec nous pendant les vacances de février.  Avec un but bien précis : écrire un article qui aura une place dans un magazine « Quartier Chic » publié par une asso du quartier « Le Prunier Sauvage ». Pour les amadouer, nous leur avons promis un brunch ! Pancakes, nutella, thé, chocolat chaud… Nous les avons accueillies comme des reines ! Quel plaisir que de se lever, de se préparer et … de ne pas bouger de son salon pour faire une activité Rocher. Finalement, l’article n’a pas beaucoup avancé mais nous avons vraiment passé un beau moment de qualité !

Les 2 après-midi du week-end furent dédiés aux familles, avec des jeux de société au local. Les plus grandes jouaient dans une partie endiablée de Catan, elles ont été des adversaires redoutables pour une première fois, ce jeu de stratégie est génial ! Le 6 mars c’était aussi les 1 an de notre « Poupon » (bébé Louis) national : 2 après-midis jeux = 2 goûters = 2 fois plus de festivités ! Lorsque je vous dis qu’au Rocher, on passe notre vie à manger… Les mamans s’étaient vraiment données et on s’est régalés, pendant que Loulou ne comprenait pas vraiment tout ce qui lui arrivait, mais cela restera malgré tout des supers souvenirs !

 

25Mar

Vacances entre filles

Traditionnellement, les vacances de février sont dédiées aux ados, et de manière séparée : c’est parti pour 1 semaine entre filles ! Au programme : un goûter gaufres, une sortie ski de fond, une journée à Lyon et un « déjeuner presque parfait ».

Toute la semaine nous avons eu plus ou moins le même groupe de filles, entre 13 et 17 ans, en fonction des activités auxquelles elles avaient envie de participer. La sortie ski de fond s’est transformée en sorite luge à la dernière minute, mais sous un beau soleil d’hiver : quelle chance de profiter de l’air pur du Vercors ! A Lyon, nous avons crapahuté de Fourvière jusqu’à place Bellecour, en passant par une ou deux traboules (passage typique), pour finir la journée en beauté sur la presqu’île accompagnée d’un photographe professionnel (Raphaël de Belleville) qui leur a proposé quelques photos et appris des techniques de prises de vue. Le « déjeuner presque parfait » s’est monté sous forme de concours cuisine : 2 équipes, en cuisine de A à Z (menus, liste de courses, cuisine, service, ambiance, décoration) et en compétition sur le thème « Romance à l’Italienne ». Nous avons certes enchaîné 2 repas complets (entrée, plat, dessert) mais nous nous sommes toutes régalées, les filles se sont surpassées !

20Mar

Doux mélange

Samedi dernier, le groupe des collégiens du Rocher de Marseille est parti en sortie avec une patrouille de scouts. Au programme : formation et défis secourisme, découvertes d’activités des scouts, foot et temps de partage autour du goûter !

Une belle découverte et une vraie rencontre avec beaucoup de complicité pour ces jeunes d’horizons si différents.

« La prochaine fois c’est nous qui venons faire un foot chez vous » promettait un des scouts à la fin de la sortie ! Et pourquoi ne pas faire un camp scout cet été ?

18Mar

A fond les patins

Pendant les vacances de février, les collégiennes sont de nouveau parties en vadrouille pour découvrir les alentours de Marseille. Aujourd’hui, c’est destination Cassis ! La matinée commence par une heure de patin à glace avec tout le groupe : si la plupart des filles ont déjà un peu pratiqué, c’est une découverte pour beaucoup, et nous sommes témoins de quelques gamelles mémorables ! Nous repartons toutes un peu fourbues pour découvrir les calanques de Cassis. Au programme : balade, pique-nique et jeux de société sur la plage. Certaines vont même se tremper les pieds dans la mer et récupèrent des moules qu’elles ramènent ensuite chez elles ! La journée fut chargée mais les jeunes rentrent toutes avec des étoiles dans les yeux après une sortie riche en émotions.

16Mar

La progression des jeunes du Rocher vue par une volontaire

Albane, en Service civique au Rocher de Marseille, nous parle de sa vision sur ses missions et l’envie de faire progresser les jeunes.

 » Ce qui me marque en relisant ces derniers mois, c’est la grande progression des jeunes que nous accompagnons. C’est grâce à la relation de confiance qui se tisse depuis des années, tant avec les parents qu’avec les enfants, que nous pouvons réellement les faire grandir.

Un travail au long cours

Cette progression est visible sur le long terme, nous voyons les résultats du travail des volontaires des années passées. Nous ne verrons nous-même que peu de résultats de nos propres actions éducatives. Un exemple :  A., il y a 2 ans, a fini en pleurs après une randonnée d’une heure, aujourd’hui, il grimpe au sommet de la Sainte Victoire sans râler, avec le sourire. On peut dire qu’il a bien développé son sens de l’effort. C’est aussi aujourd’hui, qu’on voit les années d’accompagnement dont Y. a bénéficié, lui qui est aujourd’hui ingénieur après une prépa et une grande école. Je pense aussi à R., bénévole au Rocher, qui porte aujourd’hui de beaux fruits auprès des jeunes après avoir été lui-même à leur place quelques années auparavant.  M., 10 ans, quant à lui, a une énergie difficile à canaliser, et a du mal à respecter et comprendre la pédagogie des Aventuriers Juniors. Depuis qu’il est chef d’équipe, il devient petit à petit moteur dans le groupe et s’investit dans la pédagogie.

Nous menons des actions autour de l’orientation et de la découverte des métiers, afin de faire naître des vocations et de préparer l’avenir en ouvrant les champs du possible : temps avec une conseillère d’orientation pour les lycéens, ateliers lettres de motivation, visites d’entreprises, du stade de l’OM, des pompiers… rythment nos semaines au Rocher. La visite chez les pompiers a particulièrement marqué les lycéens. Le temps d’échange avec eux était riche. Les pompiers ont sensibilisé les jeunes sur le sens du travail, le travail d’équipe et le goût de l’effort. Je crois que ce type de visite est essentiel pour des jeunes, peut être un critère déterminant dans la recherche d’emploi, et encourage ceux qui veulent faire un métier tourné vers les autres. Quand j’ai rencontré A. en début d’année, il rêvait d’un métier qui lui rapporte beaucoup d’argent, aujourd’hui – peut-être suite aux ateliers orientation et visites de professionnels ? – il veut devenir infirmier pour aider les autres. 

 

Levée de rideau sur un groupe talentueux

En janvier, nous avons monté un groupe de théâtre pour les collégiens. Il est composé de personnalités fortes, qui, à première vue n’ont rien en commun pour s’entendre. Avoir un projet commun et former un groupe ensemble semblait mission impossible au début, et les difficultés s’accumulaient. Mais la persévérance fait voir dès aujourd’hui les fruits de la peine donnée. Le théâtre est un excellent outil pour des jeunes qui ne maîtrisent pas bien le français, pour faire découvrir d’une autre manière la culture française, et pour se l’approprier, et permet aussi de se détacher du regard moqueur des autres, de travailler la bienveillance …  Le sens d’un atelier théâtre est donc très fort, pas question d’abandonner.  Il est très apprécié des jeunes et a fait dire à Vanessa : « merci car je suis en train de réaliser mon plus grand rêve, celui de devenir actrice ». Aujourd’hui, le groupe se constitue, les moqueries se font rares, et le projet commun de faire un spectacle en fin d’année les motive tous. L’esprit de bienveillance commence à voir le jour. Le théâtre fait vraiment des miracles.  »

Albane, volontaire en Service civique à Marseille

15Mar

Le Rocher fête ses 20 ans ! Faire mémoire et célébrer le chemin parcouru ensemble.

2021 promet des festivités ! Après 20 ans de présence et d’action au cœur des cités, Le Rocher veut remercier, célébrer et témoigner de son action.

En vivant au cœur des cités depuis 20 ans, Le Rocher a identifié 4 défis :
1. Le défi des fractures : de nombreuses formes de fractures découlent de la fracture sociale : une fracture économique, une fracture culturelle, numérique, religieuse…
2. Le défi des pauvretés : la pauvreté, prenant différentes formes et amplifiée par le Covid : pauvreté économique, mais aussi sociale, familiale, psychologique, linguistique, affective…
3. Le défi de la paix : la paix est menacée par l’insécurité du quartier, et par les difficultés rencontrées par chaque habitant, qui troublent le quotidien : trafics de toute sorte, violence, instabilité, tensions entre différents groupes ou quartiers.
4. Le défi du changement de regard et de l’affirmation de la valeur de l’autre : l’image négative des cités est véhiculée par les médias et les préjugés. Cette méfiance (allant dans les deux sens), qui enferme l’autre et le déshumanise, conduit à la résignation des habitants face aux difficultés qu’ils rencontrent dans leur quotidien.

Afin de répondre à ces 4 défis majeurs, Le Rocher a, depuis 20 ans, un projet basé sur 3 grands axes :
* Être une oasis de paix et de rencontre au sein des quartiers prioritaires de la politique de la ville. En vivant au coeur de ces quartiers, les membres du Rocher permettent une une mixité, du lien social, et un accompagnement éducatif, un soutien à la parentalité et un soutien à l’insertion sociale et professionnelle.
Dans les antennes, chaque personne est accueillie inconditionnellement et gratuitement.
* Être une école de la rencontre, afin de faire tomber les préjugés, la méfiance et le jugement de l’autre et ainsi bâtir des ponts entre les cités et le reste de la société.
* Être un témoin au service des habitants des cités et un témoin des réalités, des difficultés et de la beauté de ce qui s’y vit. En habitant au coeur des quartiers prioritaires et en entretenant des relations proches avec les habitants, Le Rocher est témoin de ce qui se vit en cités, de l’humanité et de la fraternité qui y sont présentes, des initiatives solidaires qui y naissent.
Le Rocher souhaite fêter et célébrer ses 20 ans, et également rayonner, témoigner de son action au cœur des cités, et faire naître des vocations ! Les 20 ans sont l’occasion de travailler sur la pédagogie de la rencontre, et de toucher les cœurs, de célébrer et remercier tous ceux qui font Le Rocher : habitants, volontaires, bénévoles, partenaires, salariés… Nous croyons aux rencontres qui transforment le monde. En cela, nous voulons œuvrer à bâtir « la civilisation de l’amour » véritable ferment de paix et de fraternité entre les hommes.

12Mar

L’exposition Declic’, un an après le confinement

L’objectif de ce projet est de permettre aux parents, enfants, bénévoles et jeunes de la Maison des Familles d’exprimer par la photo et le texte ce qu’ils ont vécu durant le confinement. En tentant de répondre à la question : « qu’est-ce que le confinement a changé dans mes relations familiales ? », nous souhaitons que chacun puisse réfléchir et prendre conscience des liens qui nous lient, nous relient, nous unissent et nous désunissent. C’est également l’occasion de prendre du recul et de mettre des mots sur cette période inédite pour nous, la société française et le monde entier. Vingt témoignages, sous la forme de textes et de photos seront exposés du mardi 16 au vendredi 19 mars 2021 à la Maison des Familles -les Buissonnets.

11Mar

Assiya, 21 ans, habitante des Mureaux, venue faire un stage au Rocher durant 1 mois

 » Pourquoi faire mon stage au Rocher ?
Je suis en Licence 3 Sciences de l’éducation, parcours insertion et intervention sociale sur les territoires à Paris XIII, en Seine Saint-Denis. Je vis aux Mureaux depuis toujours et plus tard, j’aimerais être chargée de mission autour de la jeunesse. J’ai connu l’association Le Rocher Oasis des Cités grâce à un ami. L’équipe actuelle l’avait abordé en tour de rue et comme ce dernier était au courant que je recherchais un stage, il m’a tout de suite parlé du Rocher. Je souhaitais faire mon stage dans le domaine de l’associatif plutôt que dans une collectivité territoriale quelconque, d’où mon intérêt pour Le Rocher. Je me suis renseignée sur le site internet : cela correspondait à ma formation et aux critères que je m’étais fixés : la grande variété des activités proposées me permettait de ne pas rester enfermée dans un seul domaine.

Mes missions
J’ai participé à toutes les activités proposées par l’antenne. J’ai même eu la chance de remplacer une fois Martine, la responsable de l’atelier sociolinguistique. Ce que j’ai préféré, c’est le porte-à-porte. J’appréhendais au début, mais une fois lancée j’ai trouvé ça incroyable de pouvoir rentrer si rapidement dans l’intimité des gens, je ne m’attendais pas à vivre la rencontre de cette manière, c’est une activité complètement insolite de nos jours ! Aussi, j’ai beaucoup aimé les ateliers sociolinguistiques : ce fut réel plaisir de voir ces femmes arriver et saisir l’occasion d’apprendre le français, dans une ambiance agréable et sereine, sans jugement, en étant dans le partage, l’apprentissage et la bienveillance des bénévoles envers chaque femme.

Ce que le stage au Rocher des Mureaux m’a apporté dans ma vie personnelle, c’est une meilleure confiance en moi, une certaine facilité à aller vers l’autre et surtout, une plus grande envie de rencontre ! Jusqu’ici, j’ai toujours eu un peu peur des autres, et j’étais ravie d’arriver à créer du lien, sans m’y attendre, dans des moments comme le tour de rue et le porte-à-porte. Professionnellement parlant, j’ai désormais une plus grande connaissance du terrain et des problématiques des territoires. J’ai été étonnée de voir des femmes isolées à cause de la barrière de la langue, de leur situation familiale. J’ai eu le même sentiment en voyant les difficultés des enfants durant l’accompagnement à la scolarité. Le regard que je porte sur les Mureaux reste plutôt positif, mais jusqu’ici je n’avais pas conscience de la précarité de nombreuses familles et ne me rendais pas toujours compte des problèmes qu’elles rencontraient et surtout les conséquences de ces problèmes, depuis mon stage au Rocher.

Pour mon quartier, je souhaite plus de communication de la part des Associations, en lien avec notre Mairie, pour se faire connaître des habitants. Le Rocher a été très accueillant envers moi. Je n’ai jamais été gênée par l’identité catholique de l’association. Pourtant, j’avais de mauvais souvenir d’un stage précédent où les personnes avaient été dans le jugement vis-à-vis de mes pratiques religieuses (port du voile etc) et je m’étais braquée alors que j’aurais dû rester moi-même. Je ne m’attendais pas à me sentir aussi bien sans aucune gêne au Rocher. Ce fut une très belle expérience !

10Mar

Les Eclaireurs de Bondy s’essaient au Rugby 🏉

 » L’objectif des Aventuriers, notamment pour les adolescents [Eclaireurs] est de sortir de la cité et de découvrir des nouvelles choses. Cette activité fondée sur la pédagogie du scoutisme permet aux jeunes de se dépasser, dans un cadre qu’ils connaissent et dans lequel ils se sentent bien. En général, dès que le rassemblement avec les autres groupes se termine, nous sautons sur nos vélos et rejoignons des parcs ou forêts proches en suivant le canal de l’Ourcq. Pas à pas, j’essaye de les faire sortir de leurs habitudes. Lors de la dernière sortie, après une petite demi-heure de vélo, nous avons rejoint le bois de Sevran. Arrivés dans un grand espace vert, B. le plus âgé du groupe me demande si j’ai pris un ballon. Ils sont heureux d’apprendre que j’en ai pris un dans mon sac. Je sors alors un vieux ballon ovale… Sacrilège pour des jeunes pour qui le football est une deuxième religion. Quelques visages se ferment, les flemmes se réveillent et des douleurs soudaines apparaissent. « J’aime pas le rugby, de toute façon je joue pas, c’est nul » me lance M. en s’allongeant sur l’herbe. Après quelques minutes de discussion, deux équipes se forment et le match commence. Nous jouons tous ensemble sous un grand soleil et profitons du parc. À la fin du goûter, avant de repartir sur nos vélos, le même M. me regarde et me dit avec son large sourire : « En fait le rugby c’est dar ! ».
J’aime ces moments privilégiés avec les Éclaireurs. Je découvre plus ces jeunes que je vois souvent au Rocher pour l’aide aux devoirs. Ils sont pleins de bonne volonté et avide de nouvelles découvertes. Parfois, il suffit simplement de leur donner les moyens pour qu’émergent les qualités. Il faut de temps en temps leur redonner confiance en eux et les mettre en valeur. Finalement, c’est parce que je les aime que j’ai cette volonté de les faire grandir. »

Jean-Baptiste, en Service civique à Bondy

10Mar

Sortir de la cité, voir du beau et éveiller au goût de l’effort

 » Depuis un certain temps, H., 15 ans, nous faisait part de son désir d’aller courir. Moi qui n’arrivais pas à me motiver pour faire du sport, je me suis dit que c’était l’occasion. C’est ainsi que régulièrement, le samedi matin, je me lève à 7h, je prends en voiture H. qui est parfois accompagné de certains de ses collègues et nous filons sur la côte bleue pour courir une petite heure tôt le matin. Le cadre est magnifique et l’heure nous permet de profiter de splendides levers de soleil. Je ne pensais vraiment pas qu’ils seraient motivés pour se lever de si bonne heure, mais il faut croire que bosser le cardio ainsi en pleine nature a eu raison de leur flemme. Et à leur manière, ils savent s’émerveiller : H., poète à ses heures perdues, cite PNL : « La misère est si belle », alors que l’on voit au loin le soleil se lever sur les quartiers ; Z. ne cesse de répéter que « ça tue » et qu’après ça, « je suis frais pour une belle journée ». Un matin N. décide que courir c’est sympa un temps, mais qu’il s’agit maintenant de passer aux choses sérieuses et le voilà qui prend avec lui ses gants de boxe. Et c’est ainsi qu’en ayant pour octogone les collines de la Côte Bleue et pour seuls spectateurs les premiers rayons de Soleil, je me retrouve à faire mon premier combat de boxe. Ce comorien d’1m80, si souriant 5min avant, a tout d’un coup le visage fermé et concentré. Les coups pleuvent et j’avoue qu’une ou deux droites bien placées ont achevé de me réveiller. Une autre fois, H. est venu seul et ce fut l’occasion de partager un très beau moment de qualité. J’ai été très touché par sa lucidité sur certains sujets qui, quand j’avais 15 ans, me semblaient bien lointains : la paternité, le rôle de grand frère, rapporter des sous à la maison pour aider maman, trouver un moyen honnête de se sortir des quartiers… Une pression immense repose sur ces « grands » qui dans les faits, n’ont que 15 ans… Et qui aiment également discuter de sujets plus communs quand on a seulement 15 ans : la religion, l’amitié, les filles… A ce sujet, H. a les idées claires : « Sois un roi avant de vouloir une reine ! ». Belle ligne de conduite ! »

Nicolas, en Service Civique à Marseille

09Mar

Le Rocher au Panthéon

A l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, a lieu au Panthéon une exposition photo de 109 Mariannes, à l’initiative de Marlene Schiappa, ministre déléguée auprès du ministre de l’Intérieur, en charge de la Citoyenneté.
Et parmi les 109 portraits, se trouve celui de Magali, ancienne volontaire en Service civique à l’antenne du Rocher à Grenoble, aujourd’hui responsable des relations institutionnelles du Rocher !
Une occasion de faire connaître notre belle devise « Oser la rencontre, Choisir l’espérance  » !
03Mar

Des collaborateurs engagés au Rocher !

Plusieurs entreprises proposent à leurs équipes de faire du Mécénat de présence au Rocher . C’est le cas de l’entreprise Servier : 4 salariés sont engagés de manière régulière pour :
– des ateliers de français aux Mureaux
– l’accompagnement d’un jeune de Bondy à  distance
– l’acompagnement d’un jeune des Mureaux dans sa recherche de travail.
Une autre façon de vivre la fraternité !

Merci au Mécénat Servier pour ce partenariat qui porte du fruit !

03Mar

Des jeunes ont pu trouver des stages ces derniers mois !

Le Rocher veut créer des ponts, et permettre une véritable culture de la rencontre. La fraternité en actes, c’est aussi s’entraider dans les recherches de stages !
– Chancy a trouvé un stage découverte chez une juriste et un avocat à Paris
– Adbellah a commencé un stage dans une entreprise de plomberie aux Mureaux
– Nerida a effectué un stage découverte à la DDCE
– Kany et Hatouma ont réalisé un stage découverte chez Hermès Parfum

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Aventuriers, sentinelles et anciens combattants pour l’Armistice !

« Au Rocher, nous avons fait le choix de créer des lieux de paix » (Extrait du Projet Associatif du Rocher) En ce 11 novembre, les Aventuriers éclaireurs et les sentinelles de l’antenne des Mureaux ont rendu hommage à la paix, main dans la main avec l’association des anciens combattants du lieu. De belles images, qui permettent […]

Le Rocher recrute !

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Gaël, Chargé d’insertion

  UNE RICHESSE HUMAINE UNIQUE   Dans le cadre d’un mécénat de compétence, Gaël est chargé d’insertion à l’antenne du Rocher des Mureaux (78). Quelques semaines après son arrivée dans la cité, fin août 2022, il confie ses motivations, ses impressions et témoigne sur son début de mission.   Motivation L’opportunité de conjuguer vie professionnelle […]

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