Les six nouvelles familles sont arrivées dans la cité, et chacune a été accueillie à bras ouverts par les habitants.
Nous témoignons que l’accueil en cité est souvent mémorable. Les familles responsables d’antennes ont goûté à cette fraternité et cette simplicité lors de leur déménagement. A peine arrivés à Bondy, la famille Courtot a « l’impression d’être dans un petit village où tout le monde se connaît ! »
Quel bonheur de « lire la joie sur les visages des habitants quand on leur dit que Le Rocher rouvre ses portes la semaine prochaine ! ». Kany leur dit même « si on ferme Le Rocher, on nous enlève la joie ! » A La Beaucaire, la famille Pommerol est descendue du camion de déménagement sous les cris lancés du haut des HLM : « Ils arrivent ! Le Rocher est là ! ».
A peine sortis, les grands jeunes du quartier les ont aidés à monter leurs cartons dans l’appartement. Cette installation inédite révèle un des visages de la cité, celui de la proximité, de l’entraide. La cité est un “village”, où les nouveaux ne passent pas inaperçus. Tous les couples responsables d’antennes sont interpellés dans la rue par les grands jeunes « Oh l’Rocher ! ». Cette apostrophe résonnera comme un écho dans toute la cité durant l’année, et marque bien l’ancrage du Rocher dans ces quartiers.
En septembre, les nouveaux volontaires suivent une formation durant dix jours, avant de découvrir l’antenne où ils seront affectés. A l’antenne de Grenoble, les habitants ont créé un groupe Whatsapp avec Blandine, l’adjointe de l’antenne, et ont souhaité la bienvenue aux volontaires dès que les affectations ont été donnée ! Certains habitants avaient même organisé un goûter pour accueillir les nouvelles équipes, et leur partager conseils, trucs et astuces sur le quartier. Animation de rue, visite à domicile et tournée de rue reprennent en cette rentrée, et l’accueil chaleureux encourage les équipes à “aller vers”, à arpenter la cité, munis de leur sweat Rocher (aisément repérable !) pour aller à la rencontre des habitants, et se laisser interpeller ! Comme le dit une habitante de Nîmes, « l’uniforme des volontaires, c’est le tee-shirt du Rocher, jean, baskets, et yeux qui pétillent», toujours prêts à oser la rencontre et choisit l’espérance