“Venir visiter les volontaires de Grenoble, c’est avant tout démystifier cette mission qui peut paraître incongrue au premier abord.
Pour ma part, c’était la première fois que je mettais les pieds dans une cité. Je n’en avais jamais eu ni l’occasion ni l’envie.
Accompagnée de l’un ou l’autre des volontaires, j’ai parcouru les trois cités de Grenoble où se trouve le Rocher. J’y ai vu les sourires des habitants familiers de l’association, heureux de croiser un visage connu, de discuter 5 minutes avec lui, de commenter les dernières nouvelles. Et ce qui m’a frappée, c’est que les gens semblaient se connaître. Tout l’opposé de ma vie parisienne où même mon propre voisin m’est inconnu. Le Rocher s’efforce de créer de la vie et du lien au cœur des quartiers. Mais qu’en est-il pour nous, qui ne vivons pas dans des cités ? A quel moment “osons-nous la rencontre” ?
C’est probablement la véritable question qu’a soulevé mon passage à Grenoble, avec une certaine honte, celle de n’avoir jamais pris le temps de rencontrer mon voisin.
Je voudrais remercier les bénévoles et les habitants pour leur accueil et particulièrement les enfants, nombreux et joyeux. Le travail accompli ici est précieux. Pour tous.”
Isaure