En 2024 démarrait le projet Cap ou pas Cap, un parcours de remobilisation par la voile pour des jeunes en rupture scolaire. Pendant plusieurs mois, cinq garçons ont participé à ce programme mis en place grâce à un partenariat avec l’association Nerrivick : 3 week-ends de préparation, un accompagnement individuel et un séjour en mer plus long.
L’objectif ? provoquer un déclic.
Loin des sollicitations du quartier, dans un nouvel environnement, ils se retrouvent face à eux-mêmes et peuvent se poser des questions essentielles sur leur avenir : « il faut nous emmener dans des endroits déserts parce que c’est là que nous arrivons à réfléchir. »
Un an après où en sont-ils ?
Parmi ces 5 jeunes, tous ont enclenché un projet : Aymen et Mourade ont pu trouver un travail, Ibrahim et Younes reprendre une formation. Soilah, quant à lui, un jeune de Marseille, a eu le courage de quitter le quartier, pour rejoindre l’Industreet en région parisienne, une école innovante pour former en accéléré aux métiers de l’industrie. « J’avais peur que les formateurs soient comme les anciens profs, mais ici, ils prennent le temps, ils m’écoutent et répondent à mes questions ».
Alors, quelle suite pour ce projet en 2025 ?
Forts de cette première experimentation positive, en 2025, nous avons décidé de poursuivre ce projet pour consolider notre approche : 6 nouveaux jeunes de Marseille et Toulon se sont engages dans ce programme.
Nous avons aussi décidé d’étendre ce programme à un équipage 100% féminin, suite à leurs demandes répétées : « Quand on voit les changements que ça a provoqué chez nos frères, leur motivation, on rêve de vivre la même chose ». C’est ainsi que 5 filles de Grenoble ont rejoint l’aventure cette année. A suivre…
« Quand c’était difficile, vous m’avez montré comment toujours avoir le courage d’aller jusqu’au bout. »
Soilah, jeune de Marseille accompagné par le Rocher